En direct
A suivre

Hollande et Merkel célèbrent 50 ans d'amitié

La chancelière Angela Merkel et le président françois Hollande à Ludwigsburg, le 22 septembre 2012 [Thomas Kienzle / AFP] La chancelière Angela Merkel et le président françois Hollande à Ludwigsburg, le 22 septembre 2012 [Thomas Kienzle / AFP]

La chancelière Angela Merkel et le président François Hollande se sont retrouvés à Ludwigsburg afin de célébrer ensemble cinquante ans d'amitié franco-allemande.

"Vive la jeunesse franco-allemande, vive la jeunesse européenne", a lancé en français la chancelière allemande, à l'issue d'un discours prononcé en allemand, devant un public de politiques, jeunes et citoyens de Ludwigsburg réunis pour une fête populaire franco-allemande donnée dans le château de la ville.

S'adressant en allemand à la jeunesse à la fin de son discours prononcé en français, le président Hollande a lancé en écho à Mme Merkel: "Votre rôle est de donner réalité au rêve européen et de lui donner un avenir. Vive l'amitié franco-allemande".

Le couple, qui se décrit comme le "moteur de l'Europe", s'est ensuite retrouvé pour un déjeuner de travail. Et, compte tenu de l'importance des dossiers en cours, une conférence de presse a été rajoutée à la hâte, pour le début d'après-midi.

 

Pas de décison, mais beaucoup de discussions

"Aucune décision" n'est attendue de cette rencontre, a pourtant prévenu vendredi le porte-parole du gouvernement allemand.

Au menu de leur cinquième tête à tête depuis l'entrée en fonction de François Hollande en mai, l'incontournable gestion de la crise de l'euro et le projet de fusion EADS-BAE.

Deux dossiers épineux. Alors que la France est soucieuse d'aller vite sur le dossier de la supervision bancaire, en Espagne comme en Grèce, l'Allemagne ne partage pas le même sentiment d'urgence. Comme la Commission européenne, Paris veut confier à la Banque centrale européenne (BCE) la supervision des 6.000 banques de la zone euro, alors que Berlin préfère limiter cette tâche aux plus gros établissements.

Enfin sur le projet de fusion du groupe à dominante franco-allemande EADS avec le britannique BAE Systems. Face aux immenses enjeux stratégiques, Paris et Berlin peinent à dévoiler une position commune sur le projet à moins de trois semaines de la date butoir des discussions entre les deux géants de l'aéronautique et de la défense, censés créer le numéro 1 mondial devant l'américain Boeing.

 

Et sur DirectMatin.fr :

Grèce : la troïka fait une "pause" dans les négociations

Fitch relève sa perspective sur EADS qui passe à positive contre stable

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités