Elle arrive. La saison 4 de Game of Thrones démarre le dimanche 6 avril, sur HBO aux États-Unis, et en France, dès le lendemain, à 20h55, sur OCS City. Un événement attendu par des millions de fans.
Ils étaient des milliers de fans français, mercredi dernier, à se presser devant les portes du cinéma Le Grand Rex, à Paris, pour la projection en avant-première du premier épisode de la saison 4 de Game Of Thrones.
Ce nouveau chapitre télévisuel, disponible dès le 7 avril sur OCS City à 20h55 en version sous-titrée, se fonde sur la seconde partie de A Storm of Swords, le massif troisième opus de la saga A Song of Ice and Fire du romancier George R.R. Martin à l’origine de la série. Et encore une fois, l’adaptation proposée par les deux showrunners, David Bienoff et D.B. Weiss, se révèle à la hauteur des plus folles exigences.
Un événement «monumental» dès les premiers épisodes
Encore sous le choc des terribles événements qui clôturaient la précédente saison (disponible en DVD depuis le 17 février) - enfin surtout ceux du 9e épisode baptisé le Mariage Pourpre (ou Red Wedding en VO) qui n’aura laissé personne indifférent comme en témoigne cette vidéo…
…les fans trépignent d’impatience en attendant de découvrir la suite des aventures de ces familles se disputant le Trône de Fer à grand renfort de trahisons et de batailles épiques.
Car dans Game Of Thrones, aucun personnage n’est à l’abri. Tous peuvent mourir à n’importe quel moment comme en témoigne le slogan utilisé par HBO pour cette saison 4 qui reprend une phrase prononcée par Daenerys Targaryen en Haut-Valérien (la langue des Targaryens) : Valar Morghulis, qui se traduit par «Tous les hommes doivent mourir». Et c’est bien là un de ses principaux attraits (avec la torture, le sexe, et la violence). La saison 4 ne fera pas exception.
«Dans la quatrième saison, vous pouvez vous attendre à quelque chose de monumental dès les premiers épisodes» concède Liam Cunningham, l’interprète de Davos Seaworth. «Je pense notamment à un moment particulier qui devrait laisser les téléspectateurs sans voix» poursuit-il.
Parmi les nouveautés, les téléspectateurs vont faire la connaissance d’un nouveau personnage énigmatique, et plein de potentiel, Oberyn Martell, dit «La Vipère Rouge». Ce Prince de Dorne est désireux de se venger des Lannister, et plus particulièrement de Gregor Clegane, dit «La Montagne», qu’il tient pour responsable de la mort de sa sœur, Elia. On n’en dira pas plus.
Le final s’annonce tout aussi saisissant. «Certaines des scènes les plus choquantes et les plus surprenantes de toute la série se déroulent à la fin de cette nouvelle saison» assure David Bienoff. Nous voilà prévenus.
Un succès planétaire qui ne tient pas au hasard
L’autre caractéristique qui donne tout le sel à la série est le souci du détail apporté à chaque scène, à chaque dialogue, et à des effets spéciaux dignes des plus grandes productions hollywoodiennes. «Les gens ne réalisent pas forcément à quel point cela peut être difficile et à quel point, lors du tournage, il y a un soin particulier apporté à chaque détail, à chaque réplique» explique Maisie Williams (Arya Stark).
La qualité a, bien évidemment, un prix. Le pilote de la série aurait coûté, à lui seul, pas moins de 10 millions de dollars. Et chaque épisode depuis se rapprocherait plus ou moins de ce montant. Mais ce budget, colossal à l’échelle de la télévision, reste au service d’une histoire toujours plus fascinante. Lire la suite
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