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Le Marchand : "10 agriculteurs sur 12 ont trouvé l'amour !"

Karine Le Marchan, animatrice de L'amour est dans le pré L'amour est dans le pré : la saison 8 démarre le 17 juin sur M6[© Cécile ROGUE/M6]

La 8e saison de "L’amour est dans le pré" démarre le 17 juin. Directmatin.fr s’est entretenu avec sa présentatrice, Karine Le Marchand. Elle nous livre quelques secrets de cette nouvelle édition. Dont un record !

 

Comment présenter cette saison 8 de L’amour est dans le pré ?

C’est une saison sereine, joyeuse, et aimante. Je pense que l’an dernier, on a eu une saison un peu mouvementée à cause notamment de certaines prétendantes et de certains agriculteurs.

Cette saison, nous avons vraiment eu des personnes célibataires sincères dans leur démarche, qui ont pris à cœur chaque étape de la sélection, et qui ont vraiment écarté les filles qui ne l’étaient pas. Ils étaient un peu perturbés par les événements de la saison passée. Clairement, ils avaient peur de retomber sur une « Justine », et ils ont été très vigilants à sélectionner des femmes qui étaient conformes à leur demande initiale, à ne pas se laisser perturber par des filles en string si je puis dire (rire), et se sont dirigés vers des choix humains sans oublier leur objectif.

Et du coup cela s'est avéré payant. Je peux le dire maintenant, car je viens de finir de tourner le bilan, on a battu notre record de couples puisqu’on a dix agriculteurs amoureux sur douze. C’est du jamais vu !

 

C’est pratiquement un carton plein…

C’est inespéré même, donc c’est une belle histoire parce que je pense qu’on est revenu aux fondamentaux.

 

La production semble avoir été profondément affectée par les événements de l’an dernier. Pourtant cela a permis de faire le « buzz » autour de l’émission…

Oui mais non. Ce n’est pas du bon " buzz". Car tout cela nous écarte de la sincérité, et je pense que tout ceux qui la fabrique aime cette émission, ceux qui la regarde aussi, parce qu’elle est sincère.

Quand on est confronté à des gens qui n’ont rien à y faire, cela met en péril l’âme du programme. D’ailleurs, nous sommes actuellement en casting, et on a du mal, car les agriculteurs ont vraiment été traumatisés par Justine et par Dany. Ce sont des gens qui ont fait du mal.

On est dans une société maintenant où tout le négatif est relayé, amplifié et commenté, et c’est ça que le gens retiennent. C’est dommage !

 

Deux candidats ne seront finalement pas dans l’émission cette saison. Que s’est-il passé ?

Stéphane a rencontré l’amour, et tant mieux pour lui, entre la diffusion de son portrait et la remise du courrier. Il vit en couple, il essaie de fonder une famille, etc… donc c’est tout à fait légitime qu’un homme amoureux ne souhaite pas continuer l’aventure.

C’était à sa demande, et d’ailleurs, on le verra expliquer tout cela aux autres dès le premier épisode. Et ensuite il y a Guillaume.

 

Qui a fait beaucoup parlé de lui pour le coup…

Pour nous, ce n’était pas un événement majeur. C’est un garçon charmant au demeurant. Je pense que l’exposition médiatique lui a fait un peu tourner la tête, et je le comprends, ce n’est pas facile…

Cette année, il faut savoir qu’on a eu énormément d’agriculteurs qui ont été contactés immédiatement chez eux par des filles.  Quand on souffre de solitude, ça peut être très troublant d’avoir de très jolies filles qui vous écrivent pour vous rencontrer. Il faut une vraie force de caractère pour dire : «  Écoute, moi je suis engagé dans une aventure, je vais te demander d’écrire à la production et je retiendrai peut-être ton courrier ».

Guillaume a été un peu maladroit dans le sens où il entamé des relations avec des filles qui l’ont contacté directement et qui ont écrit ensuite à la production. Ils sortaient avec deux filles, il en a fait venir d’autres, pour finalement en choisir deux autres à l’issu du speed-dating. Donc, c’est évident que, pour nous, ce n’est pas du tout cela qui nous intéresse.

On dépense beaucoup d’argent pour suivre des agriculteurs qui sont sincères dans une démarche pour trouver une seule femme. Et donc on a préféré marquer le coup tout de suite. On a parlé avec lui et on lui a dit qu’on allait s’arrêter là. Et voilà. Fin de l’histoire.

 

Une des nouveautés cette saison, c’est le temps accordé aux prétendantes…

Chaque année, on se gratte la tête pour savoir comment on peut encore améliorer l’émission. On ne se repose pas sur nos acquis. On a envie de faire avancer le programme. Et c’est vrai que l’alchimie repose sur les agriculteurs, mais aussi sur les prétendantes.

On s’est dit que ce serait intéressant de savoir dans quel état d’esprit elles sont avant d’arriver à la ferme. Donc on a mis une caméra seulement chez une des deux, de façon totalement arbitraire, pour tester. Et ça marche super bien.

Il y a des très beaux moments, quand ils font leur valise, quand ils sont dans le train. Ce sont des petites séquences, mais je trouve que ça bonifie les choses.

 

Chaque saison, l’audience s’améliore inexorablement. Jusqu’où cela peut-il aller ? M6 vous met la pression ?

Non, je ne sais pas, on ne m’en parle pas. C’est compliqué car la concurrence est rude. Chaque année, nos adversaires nous envoient des scuds (rire). Cette année, on est bien content qu’il n’y ait pas les Jeux Olympiques, donc on est confiant.

Moi j’ai toujours un regard distancié par rapport aux audiences, je ne l’ai jamais caché. Je prends autant de plaisir à faire "Un air de stars" qui met du temps à démarrer que "L’amour est dans le pré" parce que cela me procure des émotions et, pour moi, il n’y a pas une émissions plus forte que l’autre.

Mais en fait c’est assez rigolo. Je n’ai jamais été la première de ma classe, je ne suis pas compétitive de nature. Mais avec L’amour est dans le pré, je sens bien que cela s’y prête. J’ai des amis à TF1 et le mardi matin, on s’envoie des petits textos, mais ça ne va pas plus loin. On en rigole.

Après, c’est certain que cela représente de grands enjeux pour les chaînes, et c’est vrai que la concurrence s’est durcie avec la TNT. J’ai beaucoup de chance d’être arrivée sur un programme qui existait déjà parce que je me rends compte de la difficulté de démarrer un nouveau format.

 

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