C’est ce que l’on peut appeler le choc des cultures. D’un côté, TF1 qui diffusait vendredi soir Splash, le grand plongeon, avec des vedettes qui en direct sautent d’un plongeoir.
De Nadège Lacroix, gagnante de Secret Story, au chanteur Jean-Luc Lahaye, en passant par l’ex-Miss France Laury Thilleman, Jean-Pascal Lacoste ou Gégé, de Koh-Lanta, qui ne sait toujours pas nager, la Une avait décidé de jouer la carte du populaire.
En face, c’était une tout autre ambiance sur France 2. Là encore, un programme en direct, mais une émission plus «bobo» et plus branchée, avec des artistes qui ne passent quasiment jamais à la télé.
Il suffit de regarder le palmarès pour s’en convaincre : C2C a raflé quatre Victoires de la musique, Lou Doillon et Dominique A sont les artistes de l’année, Camille remporte la Victoire de la chanson de l’année.
Au final, le public a tranché, avec plus de 6 millions pour la Une et moitié moins pour France 2.
Et pourtant, je ne parlerai pas ici d’échec du service public, car France Télévisions a simplement rempli sa mission en mettant à l’honneur des artistes qui vendent des disques mais qui ne font pas exploser les audiences.
Mais finalement, le plus choquant dans ce face-à-face, c’est le mépris que semblent avoir les «branchés» pour les programmes populaires de la Une.
Car, non, être populaire n’est pas une honte, et comme a l’habitude de le dire Michel Drucker, «l’intérêt de ne pas être à la mode, c’est que l’on n’est jamais démodé».
Certains de ces Parisiens qui s’autocongratulent en petit comité devraient s’en souvenir parfois.
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