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Alexia Laroche-Joubert : "J’ai toujours eu un temps d’avance !"

Les Ch'tis à Las Vegas enchaîne les records d'audience sur W9.[© N. Gouthier / ABACAPRESS.COM/W9]

Rien n’arrête Les Ch’tis sur W9. Lancée le 7 janvier sur W9, la quatrième saison qui se déroule à Las Vegas enchaîne les records d’audience et dépasse régulièrement la barre du million de téléspectateurs (1 097 000 de téléspectateurs le 24 janvier dernier, record absolu). L’occasion pour Directmatin.fr de s’entretenir avec la productrice de l’émission, Alexia Laroche-Joubert.

 

Depuis son lancement, l’émission Les Ch’tis a pratiquement triplé son audience moyenne. Comment expliquez-vous ce succès ?

Par un pari gagné ! On a fait le pari, quand on a lancé le programme, de miser sur une histoire – donc un concept – qui est d’emmener des jeunes dont le métier est de travailler dans le milieu de la nuit aux quatre coins du monde à la conquête des hauts lieux de la fête, et surtout sur le fait qu’on fidélisait les téléspectateurs sur une bande qu’on retrouve d’épisodes en épisodes, et de saison en saison.

Et ça c’est une particularité qui n’existe dans aucun des formats actuellement de téléréalité en France.

 

Qu'attendiez-vous de ce programme au moment de son lancement en 2011 ?

On voulait faire quelque chose avec les communautés. Il y a eu deux aspects déterminants. Premièrement, on avait fait beaucoup de programmes avec des individus séparés qui ne se connaissaient pas. Donc on s’est dit, on va miser sur des individus qui pourraient se connaître parce qu’ils partagent le même environnement, les mêmes valeurs. Là, on a abouti aux communautés.

Après, on s’est demandé ce qui faisait rêver les jeunes. Il y a le monde du mannequinat, de la musique – mais là pour le coup, il existe beaucoup de « Talent Show » – et puis le monde la nuit, avec tout ce qui est David et Cathy Guetta et cet univers là. Et donc nous sommes allés vers le monde de la nuit.

 

Et pourquoi Les Ch’tis ?

C’est une communauté que je n’avais jamais « casté », que l’on savait très authentique, et évidemment, on surfait sur le succès du film Bienvenu chez les ch’tis. Donc voilà, naturellement, on est allé vers les ch’tis.

 

Qu’est ce que vous répondez aujourd’hui à ceux qui continue de dénoncer le côté caricatural, entre autres, des Ch’tis ?

C’était vrai surtout la première année. Plus du tout après.

 

Certains journaux ont pointé du doigt les « clichés » véhiculés par ce programme…

Oui mais ça fait longtemps.

 

Il y a pourtant eu les mêmes questions plus récemment en ce qui concerne Les Marseillais à Miami (diffusée fin 2012)…

Sûrement qu’ils surfent sur des clichés. Mais les clichés sont des vérités. Ils s’avèrent que ce sont des jeunes qui participent à l’émission, mais ils sont comme ça, je ne les ai pas inventé. L’avantage d’avoir un casting très ciblé, à savoir des gens qui travaillent dans le milieu de la nuit, c’est qu’il est assez restreint. Vous n’inventez pas les gens. Ils sont réellement comme ça. Après que cela plaise, ou déplaise, je n’en sais rien. Quoiqu’il en soit, les audiences sont bien plus fortes dans les régions d’origine que dans le reste de la France. C'est-à-dire que là on vous faite déjà de très bonnes audiences au niveau national, vous explosez les chiffres au niveau local.

 

Pourquoi cette émission fait tant parler dans les médias selon vous, le plus souvent pour critiquer le programme ?

Déjà, c’est une quotidienne, donc ça permet de les « nourrir » au long court. Deux, il se passe des choses. Quand vous regardez une Famille en or, il ne se passe pas grand-chose. Donc vous ne pourrez pas faire quinze articles sur cette émission. Trois, il se passe des choses humaines, donc c’est de la matière qui génère soit de l’adhésion, soit éventuellement du rejet, soit de la polémique, de l’attendrissement, etc. Donc tout cela est assez logique au final.

 

Les critiques ne vous dérangent pas donc…

Regardez. Onze ans après le Loft, tout le monde reconnaît que c’était une émission culte. Et dieu sait que j’en ai essuyé des critiques. Donc ce sera ma marque de fabrique. J’ai toujours eu un temps d’avance, et c’est encore le cas aujourd’hui. Voilà, c’est tout !

 

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