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The Amazing Race : "Quelque chose de dur physiquement"

The Amazing Race The Amazing Race, diffusée prochainement sur D8[© SHINE FRANCE ]

Présent à la conférence de presse de The Amazing Race, Directmatin.fr s’est entretenu avec son animateur, Alexandre Delpérier, ainsi qu’avec Thierry Lachkar, le président de Shine France, qui produit l’émission.

 

The Amazing Race, c’est un tour du monde en 24 jours. Comment avez-vous préparé le tournage de l’émission ?

Alexandre Delpérier : Je m’entraîne comme un sportif. Je fais du sport tous les jours. Quand Thierry (Lachkar, président de Shine France qui produit The Amazing Race, ndlr) m’a expliqué ce qu’allait être le tournage, à savoir quelque chose de dur physiquement, qu’il allait falloir être prêt, je lui ai dit : « Génial, moi c’est un défi que j’attends ! ». Je ne serais jamais un sportif de haut niveau, mais je vais vivre comme eux pendant quelques temps. La récupération était fondamentale.

Il y a une anecdote, c’est qu’un jour sur deux, nous étions dans un avion. On dormait pour essayer de récupérer. Sur les 17 vols qu’il y eu pendant le tournage, je n’ai mangé qu’une fois – attention, c’était un choix personnel (rires) – parce que j’arrivais dans l’avion, je prenais un petit cachet, ce que je ne fais jamais dans la vie, et je ne voyais même pas le décollage. J’ai demandé à l’hôtesse de ne me réveiller qu’à l’atterrissage. Cela me permettait de dormir. Les phases de récupération sont essentielles. Et c’est le message que j’ai fait passer aux concurrents. On peut se réjouir de l’expérience qu’on vient de vivre, de l’endroit magnifique vers lequel on se dirige, mais pensez surtout à vite dormir, et bien dormir.

 

Quels rapports aviez-vous avec les concurrents tout au long de cette aventure ?

Alexandre Delpérier : Ma nature à moi, c’est d’être généreux et d’aller vers les gens. Mais je sais aussi qu’il fallait que je protège le concept et l’émission. A savoir que je devais donner zéro indice, aucune indication, parce que souvent, ils venaient à la pêche aux infos.

A côté de ça, je reste un être humain, et c’était des gens que je trouvais terriblement attachants. J’avais envie de leur donner un peu d’amitié, de soutien, de gentillesse, ou deux trois petits conseils… On a construit des rapports forts. J’ai du plaisir à revoir les émissions parce que tout ça, c’est loin désormais, la vie a reprit le dessus. Mais quand je les revois, il y a ce flashback incessant et permanent qui est très agréable. Aujourd’hui, j’ai l’impression de faire un peu partie de leur famille.

 

Etant donné les conditions extrêmes de cette course, y a-t-il eu un suivi médical pendant le tournage ?

Thierry Lachkar : On avait effectivement une équipe médicale qui nous suivait à chaque moment de l’aventure. The Amazing Race, c’est un peu comme le Tour de France, c'est-à-dire que vous avez des étapes, et à la fin de l’étape soit on prend l’avion, soit on est à l’hôtel. Ces moments de repos pour les équipes de production, les candidats, et l’animateur nous permettent de faire des « check-up » à intervalle régulier pour s’assurer que tout le monde est en bonne santé.

 

Le concept n’est pas sans rappeler celui de Pékin Express…

Thierry Lachkar : Dans The Amazing Race, chaque émission correspond à un pays. On est allé de continent en continent, et visuellement, c’est quelque chose de très marquant pour les téléspectateurs. Culturellement, cela offre également une véritable richesse. On s’arrête pendant l’émission, via des petites pastilles, pour faire apprendre des choses aux téléspectateurs, ce qui est un parti pris que vous ne retrouvez pas dans d’autres émissions.

Et nous sommes dans une véritable course avec des épreuves qui sont clairement définies et un programme qui a fait ses preuves à chaque fois qu’il a été lancé dans un pays. Il a remporté son 9e Emmy Awards aux Etats-Unis. Donc on est vraiment dans un programme très différent de ce qui a été fait dans le passé.

 

Il y a tout de même un rythme, la façon qu’a l’animateur de parler aux concurrents, les enveloppes, etc… qui ressemble fortement à d’autres émissions.

T.L : Vous êtes tout simplement dans un genre qui est le jeu d’aventure. A l’intérieur, il y a en effet des codes que vous retrouvez d’un programme à un autre. La promesse de l’émission, c’est véritablement de faire ce tour autour du monde en 24 jours, de pays en pays, de continent en continent, et cette promesse là n’existe nulle part. Nous sommes les premiers à la mettre en place et cela va générer toutes sortes d’émotions dans l’esprit de nos candidats. Ils ne font pas cette course pour l’argent (50 000€ promis aux vainqueurs), car leur principal cadeau, c’est de continuer la course et de terminer cette aventure.

A.D : Quand vous voyez leur détresse quand on leur dit que l’aventure s’arrête là, vous comprendrez vraiment que leur unique rêve est de faire le tour du monde. C’est quelque chose que beaucoup rêve de faire, qui est intouchable pour certains, et que là, ils ont cette opportunité de le faire. Seuls les plus performants d’entre eux vont y parvenir, et c’est cette magie qui est totalement unique.

 

Comment expliquer que ce programme n’est jamais était adapté en France auparavant, notamment par les chaînes hertziennes ?

T.L : Il faudrait poser la question aux autres chaînes.

 

C’est une question de budget ?

T.L : C’est un mix de plusieurs choses. C’est un programme extraordinairement difficile à mettre en place. Les expériences acquises sur des programmes d’ampleur sur d’autres chaînes (Shine produit The Voice ou encore Masterchef sur TF1) nous ont aidées à pouvoir apporter une garantie de résultat. Il y a eu aussi une ambition commune avec les équipes de D8 autour de cette émission qui est un marqueur des ambitions de la chaîne, mais aussi pour nous en tant que producteur. Si on fait des émissions de télévision, c’est pour essayer de susciter des émotions comme celles là, pour les candidats, pour les téléspectateurs et c’est ce qu’on aime faire.

C’est pourquoi on a décidé de surinvestir dans cette émission parce qu’on veut qu’elle soit un succès de production, artistique, et je remercie Alexandre d’être avec nous depuis le début de cette aventure. On va tout faire pour que la magie opère, après la télévision n’est pas que rationnel. Il y a tout pour que The Amazing Race connaisse le succès et on attend avec impatience la première diffusion. 

 

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