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La fraise blanche gagne du terrain

Plus la fraise blanche est mûre, plus son goût d'ananas est prononcé.[CC / Michael Camilleri / Flickr]

Toutes les fraises ne sont pas rouges. Comme la fraise blanche, une étonnante variété cultivée depuis des siècles et qui semble séduire chaque année un peu plus de consommateurs dans le monde.

Dernier exemple en date, l’Australie, où United Nurseries, un important maraîcher du pays, a annoncé la commercialisation à grande échelle de ce fruit sous le nom de «Pineberry». Du jamais vu chez les Wallabies. Du coup les autorités ont imposé quatre années de quarantaine à ce fruit inconnu sous ses tropiques.

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Car si l’apparence de la fraise blanche peut laisser croire que l'homme a génétiquement modifié ce fruit blanc et aux graines rouges et à l’odeur d’ananas, il n'en est rien. Cette fraise est authentique. C’est même la mère de certaines fraises que nous mangeons aujourd’hui, comme la fameuse fraise de Plougastel.

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Originaire d’Amérique du Sud où elle poussait à l’état sauvage, la fraise blanche a été importée du Chili en France au début du XVIIIe siècle. Elle ne s’est jamais imposée parce que la plante a le tort d’avoir un faible rendement et que ses baies sont plus petites que les fraises. Sans compter qu’il n'est possible de les cueillir qu'une à deux fois par an.

Très vite oubliée, la fraise blanche ne doit en réalité son salut qu’à des agriculteurs néerlandais qui ont continué de la cultiver sous serre pour éviter son extinction. Elle a fait une timide réapparition en France aux débuts des années 2000. Et depuis sa singularité séduit chaque année de nouveaux consommateurs en Europe. Et maintenant du monde entier.

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