Une corde lâche entre deux arbres, c'est tout. La slackline, nouveau sport funambule, permet d'allier le plaisir de bouger à l'amour de la nature.
Elle s'installe en France. La slackline, discipline inventée par des grimpeurs californiens en 1979, n’utilise qu’un seul matériel : une corde large de 2,5 à 5 centimètres, attachée entre deux arbres ou deux falaises, sans être totalement tendue.
Une fois debout sur la slackline – "corde lâche" en français – il faut trouver l’équilibre pour se déplacer d’un bout à l’autre. Les "slacklineurs", qui jusqu’ici privilégiaient la plage ou la forêt, pour profiter d’un cadre naturel, investissent désormais la rue.
A Paris, le canal de l’Ourcq est l’un des lieux les plus prisés par les adeptes. Ce sport muscle autant les jambes que le haut du corps, et reste accessible : la sangle, réutilisable pendant des années, coûte 50 euros. Ce nouveau funambulisme permet d’allier activité sportive et moment ludique, un mélange qui fait son succès.
La preuve : Parislack, l’association francilienne des "slacklineurs", lancée en 2012 avec une quarantaine d’inscrits, en revendique plus de 400. Pour les plus téméraires, la discipline peut être pimentée : certains se lancent au-dessus d’étendues d’eau ou se bandent les yeux.
Les conseils de Nathan Paulin, champion du monde de slackline