Depuis quelques mois, l’institut du monde arabe (IMA) est devenu un lieu incontournable des nuits parisiennes.
En février, l'IMA ouvrait son cadre somptueux et sa terrasse donnant sur les toits de Paris, aux soirées Arabic Sound System. L’objectif affiché est d’abolir les barrières entre les différentes pratiques culturelles et de relier deux univers dont le récent rapprochement a produit quelques merveilles, la culture arabe et la musique électronique.
Venredi soir, la nuit sera ainsi consacrée à la découverte de l’électro «Chaabi» égyptienne, musique qui mélange chanson populaire, beats électro et freestyles scandés à la manière du rap.
Un mouvement que les fêtards pourront également découvrir à travers le documentaire Electro Chaabi, qui nous emmènera à la rencontre de la jeunesse révoltée du Caire, pour qui la musique est une échappatoire.
Des artistes occidentaux imprégnés de musiques orientales
Au côté des membres du label de référence de l’électro égyptienne 100 copies, comme Sadat & Alaa 50, l’Institut du monde arabe accueillera des artistes occidentaux imprégnés de musiques orientales.
On retrouvera ainsi le DJ et producteur Gilb’r, fondateur du label Versatile, dont les sets mélangent house, disco, techno et beats orientaux.
Le duo POV, composé de Joakim & Krikor du label Tigersushi, distillera aussi en live sa techno orientale déviante et suintante, qui avait notamment donné naissance au tube DAT, repris notamment par Brodinski. La nuit s’annonce très chaude sur les bords de Seine.