En direct
A suivre

Paris : du street art pour la Nuit Blanche 2014

Lors de l'édition précédente de la nuit blanche. LED par We Love Art pour Nuit Blanche 2009, Pont St Louis [JOEL SAGET / AFP]

Une Nuit blanche branchée street art. Dévoilé lundi par la mairie de Paris, le programme de l’événement, qui aura lieu le soir du samedi 4 octobre, fait en effet la part belle aux artistes urbains.

 
Au total, une cinquantaine d’artistes, internationaux pour la plupart d’entre eux, s’empareront des rues, des bâtiments et des monuments parisiens. Plus de 150 de leurs œuvres seront réparties sur six parcours, principalement rive gauche, autour de l’Hotel de Ville et dans le Marais. «Tout Paris doit devenir la capitale mondiale du street art», a notamment souligné Bruno Julliard, le premier adjoint en charge de la culture. 
 
 
Du Lego et du graffiti géant
 
L’activité sera particulièrement intense dans le 13e, où les curieux pourront admirer l’énorme graffiti phosphorescent de l’artiste madrilène SpY, et son message «I’m not a real Artist» («Je ne suis pas un vrai artiste»), rue du Chevaleret. Cette rue sera également investie par le minutieux travail du Berlinois Jan Vormann, qui répare des murs endommagés avec des pièces de Lego multicolores. Une ambiance qu’on retrouvera aussi sur le parvis de l’Hôtel de Ville, où 300 ballons à LED seront installés par le collectif britannique Umbrellium.
 
D’autres street artistes de renom, comme les Français Jef Aérosol et Jacques Villeglé ainsi que les Américains Mark Jenkins (qui place des mannequins dans des positions insolites), Tristan Eaton et Swoon, participeront eux aussi à l’événement. Un casting ambitieux permettant de montrer que «Paris est une ville de création» et que «la Nuit blanche en sera une belle démonstration», selon la maire PS de la capitale, Anne Hidalgo. Par ailleurs, une quinzaine d’œuvres devraient rester en place après l’événement nocturne.
 
 
Des lieux méconnus
 
Placée sous le signe de la surprise par le directeur artistique de l’événement, le directeur du Centquatre José-Manuel Gonçalvès, l’édition 2014 fera découvrir des «joyaux insoupçonnés du patrimoine» selon la ville, comme l’hôpital Necker ou l’ancienne gare Masséna (petite ceinture). Certains espaces sont même habituellement fermés au public. C’est par exemple le cas des voies de la gare d’Austerlitz, profondément rénovée, où une installation visuelle et sonore de 500 mètres de long est prévue par l’artiste espagnol Pablo Valbuena.
 
L’an dernier, près de 2 millions de noctambules parisiens avaient participé à cette déambulation artistique dans la capitale. Un record que la ville espère battre cette année.
 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités