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Les six manières de reconnaître un joueur de Pokémon Go

De une, le joueur de Pokémon Go a les yeux rivés sur son smartphone en pleine rue. De une, le joueur de Pokémon Go a les yeux rivés sur son smartphone en pleine rue. [TIZIANA FABI / AFP]

Il marche sans compter, vit dans son monde semi-virtuel, possède ses propres codes et ne se soucie guère du qu'en-dira-t-on : faites connaissance avec le joueur de Pokémon Go. 

Pokémon Go, jeu de réalité augmentée sur smartphone qui consiste à capturer dans le monde réel les fameuses créatures imaginaires inventées par Nintendo, est enfin sorti en France. Voici six façons d'identifier un chasseur en lutte pour trouver sa proie fictive. Car vous risquez d'en croiser beaucoup. 

Il a les yeux rivés sur son smartphone en pleine rue

Que Ryan Gosling ou Scarlett Johansson en maillot de bain soient dans les parages, qu'un météore fende les nuages ou qu'un tsunami s'approche, le chasseur de Pokémon Go n'a d'yeux que pour son téléphone. Certes, une carte interactive permet de géolocaliser la créature sans forcément qu'elle se trouve en face du joueur, mais sitôt repérée, ce dernier n'a de cesse de dénicher la cachette du Pokémon grâce à l'appareil photo de son smartphone. Et l'écran devient alors ses globes oculaires. S'il regarde un badaud, c'est probablement parce celui-ci a un Pokémon sur le nez.

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Téléphone intelligent en main, l'utilisateur de Pokémon Go est un scout de la réalité augmentée : «toujours prêt» à dégainer son appli pour capturer une bébête. Et si l'écrasante majorité des joueurs sait se retenir d'y jouer de façon compulsive, certains titres de journaux prouvent néanmoins le contraire, à commencer par «Il joue à Pokémon Go pendant que sa femme accouche»... Mais encore, au volant d'une voiture : «Un accident de voiture causé par Pokémon Go».

Il s'aventure dans des lieux insolites voire dangereux

Le dresseur de Pokémon n'a peur de rien, ou si peu. Ainsi, il n'hésite pas à sortir des sentiers battus pour attraper les créatures les plus rares, quitte à se faire réprimander sévérement, voire à risquer sa vie.

Pénétrer dans une zone interdite aux civils pour attraper Dracaufeu ? Qu'à cela ne tienne, comme en témoigne l'histoire du Français interpellé par l'armée indonésienne car il jouait à Pokémon Go dans une base militaire.

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Frôler la mort pour capturer Grodoudou ? Pas de problème, j'ai mon Kabutops qui me couvre. Quelques inconscients ont ainsi joué avec le feu, comme ces joueurs qui ont pénétré dans un champ de mines en Bosnie.

Il a son langage à lui

«Encore un Elektek qui se promène !», «Waa, t'as un Ronflex avec 900 PC ?» (points de combat), «Tu connais la technique pour faire évoluer son Evoli en Pyroli ?» : à entendre ces phrases au cours d'une soirée arrosée, soit il y a des fans du principe de novlangue rendu populaire par George Orwell dans son œuvre «1984», soit il y a des chasseurs de Pokémon expérimentés parmi les invités.

Les utilisateurs du jeu ont en effet leurs propres codes sémantiques. Chez les profanes, les réactions peuvent aller de l'incompréhension la plus totale à une préoccupation réelle, surtout lorsqu'on tend l'oreille pour entendre «Mon œuf va bientôt éclore, il ne me reste que 200 mètres à parcourir».

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Pour leur défense, il est vrai que pléthore des noms de Pokémon sont à dormir debout. Artikodin, Parasect, Porygon ou encore Leviator : on pourrait presque croire à une ordonnance médicale.

Il rentre dans les magasins sans rien acheter

- «Bonjour, qu'est-ce que je vous sers ? Les pains au chocolat sortent du four.

- Je vais prendre le Bulbizarre qui se trouve derrière vous, s'il vous plaît.»

Le joueur de Pokémon Go n'hésite pas à s'introduire dans des supermarchés, boulangeries, magasins de vêtements ou autres enseignes de consommation pour récupérer son dû : le Pokémon caché parmi les rayons. Quitte à agacer les vendeurs.

Il n'a jamais de batterie sur son smartphone

- «Je peux emprunter ton portable pour appeler un pote ?

- Non désolé, il ne me reste que 46 % de batterie et j'ai repéré Sablaireau à 50 mètres.»

Le jeu Pokémon Go décharge la batterie des smartphones à une vitesse phénoménale. Deux-trois heures tout au plus pour un téléphone dernière génération. Il consomme. Beaucoup. A tel point que des batteries externes deviennent indispensables pour continuer l'aventure.

Il tape un sprint à l'annonce d'un Pokémon rare

Un Pokémon rare est récemment apparu à Central Park, à New York. Résultat : la circulation a été interrompue et un mouvement de foule a manqué faire des blessés. Lundi dernier, Justin Bieber en personne, qui a lui aussi succombé à la fièvre de Pokémon Go, est passé quasi inaperçu dans le célèbre parc, la foule étant trop occupée à chercher les créatures virtuelles.

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Les chasseurs de Pokémon sont ainsi parfaitement identifiables grâce à leur comportement spécifique. Message à ceux qui en croiseraient et souhaiteraient s'entretenir avec eux : s'approcher doucement et s'assurer au préalable qu'aucun Pokémon un tant soit peu exceptionnel ne soit à vos pieds, au risque d'être plaqué au sol sans ménagement.

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