Un autostoppeur français n'a pas supporté de voir son voyage s'arrêter dans une petite ville de Nouvelle-Zélande. N'en pouvant plus d’être laissé sur le bord de la route, il a été pris d'une crise de rage hallucinante.
Cela faisait quatre jours que le jeune homme tentait de quitter la ville côtière de Punakaiki, à l’ouest de la Nouvelle-Zélande. Il avait prévu d’effectuer un tour de l’île en auto-stop. Mais face aux multiples refus des automobilistes, ses nerfs ont alors lâché. Il s’est d’abord mis à jeter des pierres sur des panneaux de signalisation, puis a fini allongé sur la route, en train d’insulter les habitants, et d'hurler qu'il avait «hâte de retourner en Europe».
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Des passants ont rapporté qu'il «faisait un véritable caprice», et l'un d'eux s'est interposé avant qu'il n'en vienne aux mains avec un pêcheur de la ville.
En cause, son comportement agressif
Pour les locaux, son manque de discernement expliquait en réalité sa malchance : l’endroit choisi pour lever le pouce était trop peu visible, et sans place pour permettre aux voitures de s’arrêter. Selon un agent de police, c’est son «comportement agressif» qui lui a valu de rester coincé dans la ville.
Arrêté dans la foulée, l’auto-stoppeur semblait très remonté contre le pays, qu’il a qualifié de «Nazi-Zélande». Libéré sous caution, le parquet de la ville de Greymouth a requis contre lui une amende de 3000 dollars neo-zélandais (environ 1.960 euros), qu'il conteste et son passeport lui a été retiré. Reste à savoir par quel moyen il se rendra au tribunal vendredi.