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Pour ses disciples, le gourou cliniquement mort est dans une "méditation profonde"

les disciples d' Ashutosh Majaraj refusent de voir le corps de leur maître incinéré affirmant qu'il est simplement dans une "méditation profonde"[SHAMMI MEHRA/AFP]

Les disciples d'Ashutosh Majaraj, un gourou spirituel originaire de Jalandhar (Inde), décédé cliniquement le 29 janvier 2014, refusent de voir le corps de leur maître incinéré affirmant qu'il est dans  une "méditation profonde."

 

Malgré un décès proclamé le 29 janvier 2014, les disciples d' Ashutosh Majaraj, un gourou spirituel originaire de Jalandhar (Inde) refusent de voir le corps de leur maître incinéré affirmant qu'il est simplement dans une "méditation profonde", comme l'a rapporté le Daily Telegraph.

 

Décrit comme un être "exceptionnellement évolué"

L'homme, qui a fondé un ordre de commandement hindou en 1983, est décrit par ses disciples comme un être spirituel "exceptionnellement évolué  munie d'une "aura positive" qui a mené beaucoup de personnes sur un chemin constructif à travers le monde.

Des missions en son nom ont notamment été menées aux Etats-Unis, au Canada, en Suisse, en Allemagne avec une base britannique dans une petite maison située dans la banlieue ouest de Londres.

 

Décédé d'une crise cardiaque

Selon le rapport, le décès d'Ashutosh Majaraj a été cliniquement reconnu. L'homme, dont la fortune est estimée à plus de 123 millions d'euros, est officiellement décédé le 29 janvier 2014 d'une crise cardiaque.

Malgré tout, les disciples d'Ashutosh Majaraj ont mis le corps de leur maître dans un réfrigérateur et attendent depuis quatre mois qu'il se réveille.

"Sa sainteté, Shri Ashutosh Maharaj ji est dans une méditation profonde depuis le 29 janvier 2014", peut-on lire sur le site internet dédié au gourou.

 

La justice saisie

Face à cette situation, le fils d'Ashutosh Majaraj, Dilip Jha a saisi les tribunaux afin de pouvoir récupérer le corps de son père décédé et de l'incinérer.

La décision de l'avocat général de l'Etat de Penjab est sans appel.

"L'homme est cliniquement mort. C'est à ses adeptes de décider ce qu'ils veulent faire du corps de leur maître", a-t-il affirmé, en guise de conclusion. 

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