Un gendarme toulousain était convoqué jeudi devant le tribunal correctionnel. A l'issue d'une soirée généreusement arrosée, l'homme s'est retrouvé au coeur d'une bagarre qui a necessité l'intervention des pompiers, puis des policiers. Mais il ne l'a pas accepté.
Les faits remontent au 11 octobre dernier. Ce soir-là, un adjudant de la gendarmerie de Toulouse fête joyeusement son anniversaire - il vient d'avoir 36 ans - dans un restaurant de la ville. Il n'est pas en service. L'alcool coule à flot et entame peu à peu son discerment.
Ebriété avancée
Après avoir absorbé une dose radicale - ses amis parlent d'une trentaine de verres de vodka - le militaire perd complètement le contrôle de lui-même. Une altercation démarre. Son interlocuteur finit par lui décocher un coup de poing en pleine tête. L'ivrogne tombe KO.
L'homme ne reprend pas connaissance et les pompiers doivent intervenir. Émergeant progressivement, dans un état comateux, le gendarme commence alors à les insulter copieusement. Si bien que ce sont les policiers qui sont appelés en renfort.
Jugement le 12 décembre
Rapidement, les gardiens de la paix s'emparent du fêtard et l'embarquent au commisssariat pour le placer en cellule de dégrisement. A son réveil, le gendarme avait tout oublié, mais n'a pas nié les faits et a présenté ses excuses, rapporte La Dépêche.
Finalement, le gendarme, convoqué en comparution immédiate, n'a pas été jugé jeudi en raison de l'absence des policiers. Le jugement devrait être finalement prononcé le 12 décembre.
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