Un Chinois, atteint d'une maladie sévère touchant ses jambes, n'avait pas les moyens d'être admis à l'hôpital. A l'aide d'un petit couteau, d'un gratte-dos et d'une scie à métaux, il a lui même sectionné sa jambe droite quand la douleur est devenue insupportable.
Zheng Yanliang est un paysan chinois âgé de 47 ans résident à Baoding. Sa maladie s'est déclarée lorsqu'un jour, il ressentit de vives douleurs partant de l'abdomen et iradiant dans ses deux jamabes. Le diagnostic fut sans appel : thrombose artérielle massive.
Mais le coût de l'opération exigée par cette pathologie s'est avéré inabordable pour cet homme modeste. Pourtant le temps passant, le mal s'est aggravé. Les angiogrammes ont fini par révéler que le système sanguin de sa jambe droite était définitivement condamné et les docteurs ont alors annoncé au patient que son espérance de vie n'était plus que d'un mois, rapporte Shangaiis.com.
Couteau, scie... et gratte-dos
Face à l'échéance fatale, aiguillonné par une douleur de plus en plus atroce - il hurlait si fort que ses voisins ne pouvaient plus dormir - Zheng Yanliang décide alors de se séparer lui-même de la jambe malade à l'aide de trois outils : un petit couteau destiné à éplucher les fruits, une scie à métaux... et un gratte-dos.
Le gratte-dos, enveloppé d'un tissu, lui a servi de baillon : pour éviter les hurlement, il lui fallait mordre dedans à pleines dents. Quant à l'usage du couteau et de la scie à métaux, il est relativement évident. Bien résolu à ne pas alerter sa femme, il a cependant dû faire appel à elle lorsque la lame de la scie à métaux s'est cassée.
Appel à la solidarité
Heureusement, a t-il précisé par la suite, la thrombose était tellement sévère que la jambe était peu vascularisée, si bien que le sang n'a pas jailli à flots. La douleur de l'opération a été si vive que quatre molaires ont sauté de la machoire du malheureux, tant il mordait fort son gratte-dos.
Les malheurs du malheureux n'ont pas pris fin pour autant. La plaie s'est en effet infectée, tandis que la thrombose a continué à ronger sa jambe gauche. Cardiaque et diabétique, l'épouse de Zheng Yanliang ne peut en outre lui être d'une grande aide. Mais le cas de cet homme a ému l'opinion et pourrait déclencher l'élan de solidarité dont il a tant besoin
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