Fanny Schlatter a évité le pire. Lundi dernier, cette jeune femme suisse de 18 ans a été grièvement brûlée par son téléphone. Elle n'a dû son salut qu'au sang froid de son patron. Mais elle est en arrêt maladie jusqu'à la mi-août.
Les faits sont survenus le 1er juillet. Fanny Schlatter est une jeune apprentie peintre en bâtiment. Sans raison apparente, son téléphone portable qu'elle conservait dans sa poche, s'est soudainement enflammé, projetant des flammes jusqu'à la hauteur de son épaule.
Fanny Schlatter a confié au quotien helvétique Le Matin le récit de sa mésaventure. "J'ai entendu un bruit d'explosion, confie t-elle, puis j'ai senti une odeur chimique bizarre". Ensuite, tout est allé très vite, des flammes sont apparues, devenant vite très dangereuses.
C'est son patron Stéphane Kubler qui l'a sauvée de ce qui aurait pu devenir un drame absolu. "Je lui ai gueulé de virer son froc", raconte t-il. Mais sans réaction de la jeune femme, c'est lui qui a entrepris de lui retirer ses vêtements qui commençaient à s'embraser.
La victime a publié sur sa page Facebook une photo du portable brûlé (DR / Facebook)
Néanmoins, les blessures sont graves : c'est essentiellement la cuisse qui a souffert. "La jambe était salement amochée et ça sentait le cochon brûlé" raconte le sauveteur de Fanny. La main de la jeune femme a également été touchée mais les blessures ont disparu grâce aux manipulations d'un rebouteux.
Pour soigner ses brûlures, Fanny sera en arrêt maladie jusqu'en août et doit faire une croix sur ses vacances à Majorque. Elle entend porter plainte contre le fabricant. "Maintenant c'est moi qui crève de mal (...) et qui aurai une cicatrice" s'insurge t-elle dans les colonnes du Matin.
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