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Le routier en érection pendant huit mois poursuit son chirurgien

Priape, dieu grec de la fertilité, caractérisé par son érection permanente (fresque de Pompéi) Priape, dieu grec de la fertilité, caractérisé par son érection permanente (fresque de Pompéi)[CC / Aaron Wolpert]

Daniel Metzgar, un routier américain a souffert d'une érection continue pendant huit mois. En cause, une erreur médicale survenue en 2009 lors d'un implant pénien. Handicapé par ce priapisme involontaire, il a décidé de porter plainte.

Les faits sont survenus en 2009 lorsque Daniel Metzgar, un conducteur de camion de Newark (Delaware, États-Unis) décide - sur les conseils de son urologue - de sa faire implanter un implant pénien. Une intervention qui a fait ses preuves pour combattre les dysfonctionnements érectiles.

L'opération se déroule au mois de décembre. Le routier bénéficie désormais d'un implant gonflable en trois parties, d'un réservoir rempli d'un fluide spécifique et d'une pompe située au niveau du scrotum (l'enveloppe des testicules). Le principes est simple : pour obtenir une érection, il suffit de pomper le fluide et de l'injecter dans les trois petits cylindres gonflables.

Sauf que les choses ne se passent pas comme prévu. Metzgar se voit soudainement affligé d'une érection ininterrompue, tandis que son scrotum atteint les dimensions d'un ballon de volley-ball, dixit le principal intéressé. Impossible de purger les petits cylindres qui rigidifient le pénis. Ce n'est qu'au mois d'août 2010 qu'il se fera ôter l'implant, après la perforation du scrotum par une tubulure.

Aujourd'hui, Metzgar poursuit son chirurgien et fait notamment valoir les conséquences qu'il subit toujours à la suite de cet épisode : impossible de se baisser pour ramasser le courrier ou de s'adonner aux plaisirs de la moto, sans compter la réduction de la taille du pénis à 50% de ses dimensions initiales. A cela s'ajoutent les préjudices subis pendant la période d'érection : port de pantalons baggy, situations gênantes lors des soirées dansantes...

La défense du chirurgien ne l'entend pourtant pas de cette oreille, rapporte un article de la presse locale repéré par 20 Minutes. Elle fait valoir deux éléments troublants. Le premier est d'avoir attendu quatre mois pour signaler les troubles à son chirurgien alors que le scrotum avait atteint un impressionnant volume. Le second est d'avoir attendu quatre mois supplémenaire et la performation du scrotum pour accepter une intervention, pourtant préconisée par le chirurgien dès le mois d'avril. 

Metzgar réplique à ces arguments que sa police d'assurance était alors insuffisante pour envisager cette intervention. C'est la décision du tribunal du comté de New Castle qui tranchera in fine.

 

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