C'est l'accessoire en vogue chez les opposants au mariage gay. Echaudés par les aspersions de lacrymogènes, les militants de la Manif pour Tous font l'apologie de ce soutien-gorge qui se transforme en masque à gaz sur les réseaux sociaux. Au second degré.
En version originale, ce soutien-gorge "anti-lacrymo" est baptisé "Emergency Bra" (soutien-gorge d'urgence) et il n'a, semble t-il, rien d'un gag. Développé par une scientifique américaine, le Dr Elena Bodnar, cet appareil vise à répondre à des situations d'urgence extrême. Sa conceptrice, ukrainienne d'origine, a été traumatisée par l'accident de Tchernobyl.
Président de l'Institut de recherche sur le management des risques traumatiques de Chicago, Elena Bodnar a souhaité un appareil très ergonomique permettant à toutes les femmes de se protéger facilement d'une attaque de type NBC (nucléaire, bactériologique ou chimique).
Tout en veillant, pour ce soutien-gorge, à maintenir l'aspect le plus glamour possible et un confort maximal, les développeurs de l'Emergency Bra (ou "E-Bra) l'ont équipé de dispositifs sophistiqués comme un détecteur de radiations qui alerte la propriétaire du soutien-gorge à la première alerte aux radiations ionisantes ou aux rayons gamma.
Que ceux qui s'indigneraient de l'apparent sexysme de cet appareil rengainent leurs arguments car ce soutien gorge est séparable : un seul bonnet suffit à protéger. Dès lors, chaque femme peut si besoin partager cette protection avec un homme.
Les militants de la Manif pour Tous ne subissent pas encore d'attaques NBC, mais ils pourraient bien populariser de ce côté-ci de l'Atlantique ce soutien-gorge malin mis en vente pour 49,99 dollars.
Le soutien-gorge qui détecte les cancers du sein