Les maîtres nageurs helvètes deviendront-ils des maîtres censeurs ? Face à la multiplication des rapports sexuels dans les piscines, des opérations de sensibilisation sont menées. Objectif : aucun rapport sexuel dans les bassins.
Il n'y a pas que Loana et Jean-Edouard qui apprécient les galipettes aquatiques. En Suisse aussi, il semblerait que cette pratique soit de plus en plus prisée. Mais l'essor des amours javélisées n'est pas sans poser deux problèmes. Le premier d'ordre hygiénique. Le second se rapporte aux bonnes moeurs, car les adeptes des coïts subaquatiques considèrent que leur pratique en public leur donne plus de piquant.
De là à considérer que toutes les piscines de la Confédération Helvétique seraient devenues des repères orgiaques, il y a un pas à ne pas franchir. Mais dans certains établissements, le personnel est désormais appelé à davantage de vigilance pour éradiquer ces jeux érotiques aux conséquences gênantes.
C'est le cas par exemple d'Alpamare, un centre de loisirs aquatiques et de remise en forme situé à Pfäffikon, non loin de Zurich. Interrogée par le journal Zürichsee-Zeitung, la porte-parole du centre Catrin Hardung, l'a confirmé : "On a demandé à nos employés d'être vigilants et de faire attention au couples un peu trop proches".
Ainsi, certains sauveteurs sont désormais appelés à effectuer des rondes régulières pour surprendre les amants inopportuns. Certains agissent même sous couvert, vêtus - si l'on peu dire - d'un slip de bain banalisé afin de maximiser l'effet de surprise. A la clé, pour les contrevenants, une possible expulsion définitive de l'établissement.
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