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Le braqueur qui écrivait trop mal

Archive AFP.[RONALDO SCHEMIDT / AFP]

Thomas Love aurait dû investir dans une machine à écrire. Cet Américain de 40 ans a tenté de braquer une banque en toute discrétion, samedi dernier dans le Delaware, en tendant une note manuscrite à la caissière, sans broncher. Il lui écrivait vouloir de l’argent.

Mais Love n’avait pas soigné son écriture: la caissière n’a pas été capable de déchiffrer le message et lui a rendu le bout de papier en lui demandant de réécrire sa demande.

Un scénario qui rappelle étrangement une scène cocasse du film de Woody Allen «Prends l’oseille et tire-toi», mais que le voleur présumé n’avait apparemment pas envisagé.

Pris de court, il lui a arraché le billet des mains et a pris ses jambes à son cou...  avant d’être rattrapé par les forces de l’ordre, prévenues par les employés de la banque qui jugeaient ce comportement suspect.

Thomas Love a été placé en détention après que la police a retrouvé le mot, qu’elle a eu toutes les peines du monde à le lire.  «On a du appeler l’expert en hiéroglyphes», a même plaisanté un des officiers.

 

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