En direct
A suivre

Un couple interrompt l'enterrement, persuadé qu'on lui prend son caveau

Un couple de retraités de la commune d'Aviron (Eure) a fait irruption la semaine dernière lors des obsèques d'un habitant pour interrompre l'inhumation du défunt dans un caveau dont il revendique la propriété, a-t-on appris de sources concordantes.[AFP] Un couple de retraités de la commune d'Aviron (Eure) a fait irruption la semaine dernière lors des obsèques d'un habitant pour interrompre l'inhumation du défunt dans un caveau dont il revendique la propriété, a-t-on appris de sources concordantes.[AFP]

Un couple de retraités de la commune d'Aviron (Eure) a fait irruption la semaine dernière lors des obsèques d'un habitant pour interrompre l'inhumation du défunt dans un caveau dont il revendique la propriété, a-t-on appris de sources concordantes.

"Je suis un peu abasourdi par tout ça, ça n'était jamais arrivé avant", a déclaré à l'AFP Claude Behar, maire de cette commune de 1.045 habitants.

Le 3 août dans l'après-midi, Gisèle et Pierre Plumet, 81 et 80 ans, surgissent dans le cimetière alors que les pompes funèbres s'apprêtent à déposer le cercueil dans un caveau.

Les octogénaires affirment que le caveau leur appartient et demandent l'arrêt de l'inhumation devant les personnes qui assistent à la cérémonie, hébétées.

Le maire est appelé à la rescousse: "J'ai décidé de maintenir l'inhumation par respect pour le défunt et sa famille", dit-il.

"On nous a volé notre caveau pour mettre une autre personne dedans", s'emporte Gisèle Plumet avant d'ajouter: "Maintenant on va aller où ?".

Elle affirme avoir acheté le caveau en 1995 pour une durée de 50 ans. "Eux (la famille du défunt) nous ont dit +C'est à nous, on a acheté le caveau+. Moi, j'étais prête à sauter dedans!", assure-t-elle.

Elle exige le déplacement du corps et se dit prête à faire appel à un avocat.

L'adjoint au maire chargé des cimetières est en vacances et l'édile demande au couple de patienter jusqu'à son retour pour mettre la situation au clair.

"Je m'étonne qu'il y ait une erreur. Je fais confiance au personnel municipal", affirme le maire. "Je comprends que les Plumet revendiquent leur droit, mais on ne fait pas ça n'importe quand, n'importe où. Je trouve qu'ils ont manqué de décence, la famille en deuil est très affectée".

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités