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2015, le grand tournant des objets connectés

Quelque 50 milliards d'objets dits "intelligents" devraient être vendus d'ici à 2020. Quelque 50 milliards d'objets dits "intelligents" devraient être vendus d'ici à 2020.[© Sony]

Avec 50 milliards d’unités recensées d’ici à 2020, les objets connectés vont peupler notre quotidien. Si l’année 2014 a marqué leur arrivée auprès du grand public dans tous les secteurs (forme, santé, domotique, automobile…), 2015 s’annonce comme celle de leur adoption en masse.

 

Pour les spécialistes du marché high-tech, tous les voyants sont au vert. "L’intérêt des consommateurs a rejoint celui des entreprises, tandis que les technologies arrivent à maturité", analyse Thomas Husson, le vice-président du cabinet d’études Forrester.

Aujourd’hui, quatre Français sur dix se disent intrigués par ces objets intelligents, mais beaucoup s’interrogent encore sur leur utilité. "Tout l’enjeu pour les marques sera de montrer au consommateur que ces objets apportent une praticité pour qu’il l’adopte, souligne Géraldine Bouchot, de l’agence de style Carlin. Il leur faut donc cibler ces attentes et y répondre".

A ce titre, 2015 entamera un tri majeur entre les objets considérés comme des gadgets sans intérêt et ceux jugés utiles. "80 à 90 % des appareils dits connectés sont voués à disparaître", prédit ainsi Thomas Husson.

 

Les montres intelligentes deviennent incontournables

Le véritable boom devrait concerner les montres intelligentes. Si Apple devrait y participer en commercialisant son premier modèle en avril prochain, Sony, qui en est à la 3e version de sa Smartwatch, estime qu’il se vendra cinq fois plus de son dernier modèle que de la version précédente.

 

La transparence éthique nécessaire

Toutefois, ce succès doit être accompagné d’une réflexion et de mesures autour de la protection des données. "Il y a des attentes en termes de transparence éthique et de vie privée que les sociétés et Etats doivent garantir. De ce point de vue, la France est un pays protégé avec des lois exigeantes et la CNIL", conclut Géraldine Bouchot.

 

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