Revendiquant plus de 1,3 milliard d’utilisateurs actifs, Facebook laisse peu de marge aux nouveaux réseaux sociaux. Et pourtant, de nombreux concurrents émergent pour offrir de nouveaux services et fédérer des gens lassés par le système fondé par Mark Zuckerberg en 2004.
Dernier en date, Ello, dont la version bêta a été lancée le 24 septembre dernier. Revendiqué comme le réseau des «anti-Facebook», il compterait «actuellement 45 000 demandes d’inscription par heure», rapportait la semaine dernière Paul Budnitz, son créateur, au Monde.fr. Un succès qui s’expliquerait, selon lui, par la mise en place d’une politique anti-publicité. Ello promet par ailleurs de protéger la vie privée de ses utilisateurs et se finance en proposant des applications contre des micropaiements.
Des concurrents sérieux
L’exemple de ce réseau, comme arme pour contrer l’hégémonie de Facebook, n’est pas isolé. En France, c’est Whaller.com qui fait une percée depuis son lancement en février dernier. Lui aussi milite pour la sécurisation des données et le cloisonnement des informations. A l’étranger, Netropolitan Club compte séduire les 1 % de personnalités les plus riches au monde, afin de les mettre en relation via un réseau ultra-sécurisé. De son côté, le récent Yeti se veut le "Tinder des lieux" en proposant de réunir des gens qui ne se connaissent pas en les géolocalisant, pour les amener à découvrir ensemble un quartier.
Un modèle économique à trouver
Des idées intéressantes, mais qui devront prouver leur capacité à fédérer les internautes. Depuis 2010, plusieurs réseaux alternatifs comme Diaspora, Unthink, App.net ou Path ont pâti du manque d’enthousiasme de la part de leurs utilisateurs. La clé du succès repose d’abord sur un modèle économique rentable pour assurer leur fonctionnement à long terme.