Selon l’Express, deux chefs d’établissements ont été blessés dans la journée de jeudi en marge de manifestations de soutien à Théo, en référence à son interpellation, début février à Aulnay-sous-Bois, en banlieue parisienne.
Le proviseur du lycée Lamartine dans le 9e arrondissement de Paris a été visé jeudi par un jet d’extincteur. L’académie de Paris avait révélé la veille que le proviseur adjoint du lycée Elisa Lemonnier situé à proximité de la place de la Nation avait été blessé et visé par un extincteur lancé par un manifestant. Des plaintes ont été déposées.
COMMUNIQUÉ DU RECTEUR @GillesPecout - VIOLENCES À L’ENCONTRE D’UN PROVISEUR ADJOINT pic.twitter.com/bwSjtvAgWY
— Académie de Paris (@Academie_Paris) 23 février 2017
A lire aussi : Affaire Théo : heurts avec les forces de l'ordre à Paris, plusieurs interpellations
Les lycées Victor-Duruy (7e arrondissement) et Théophile-Gautier (12e) étaient toujours bloqués tandis qu'un barrage filtrant ralentissait les entrées à Honoré-de-Balzac (17e), a indiqué le rectorat de Paris. Le lycée Victor-Duruy a demandé en début de matinée aux lycéens de rester chez eux «pour l'instant», dans un message posté sur les réseaux sociaux. Selon le proviseur du lycée, Philippe Tournier, entre quatre-vingt et cent jeunes, «dont une partie cagoulés et masqués», étaient regroupés devant l'établissement.
MESSAGE DE SÉCURITÉ > Pour l'instant, vous restez encore chez vous et vous en profitez pour vous avancer dans votre travail !
— Victor Duruy (@VictorDuruy) 24 février 2017
Dans les Hauts-de-Seine, plusieurs lycées étaient également touchés par le mouvement : à Gennevilliers, Clichy, Courbevoie, Issy-les-Moulineaux et Asnières, selon la police.
La veille, une quinzaine d'établissements avaient été bloqués à Paris pendant une partie de la journée. Une manifestation comptant entre huit cent et un millier de jeunes, place de la Nation, avait donné lieu à des heurts avec les forces de l'ordre.