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Quand Bayrou critiquait Macron dans les médias

François Bayrou et Emmanuel Macron unis pour l'élection présidentielle.[AFP]

En annonçant son ralliement mercredi 22 février à Emmanuel Macron, François Bayrou a surpris son monde. Car avant de rejoindre le leader d'En Marche! dans la course à la présidentielle, le président du Modem a fréquemment affiché ses divergences d'opinions et sa défiance.

François Bayrou a longtemps considéré Emmanuel Macron comme un concurrent redoutable pour incarner le leadership au centre. A coup de déclarations plus ou moins virulentes, le maire de Pau avait fait de l'ex-locataire de Bercy l'un de ses punching-ball favoris, profitant ainsi de la moindre occasion pour démarquer son offre de celle proposée par Macron.

Force est de constater que la donne a changé aujourd'hui : les adversaires d'hier vont désormais unir leur force et converger vers les mêmes intérêts. Voici un florilège de ce qu'a dit, dans un passé pas si lointain, François Bayrou à propos de l'homme qu'il a décidé de soutenir dans la course à l'Elysée.

12 FÉVRIER 2017

«Sur la plupart des sujets, Emmanuel Macron a choisi de rester flou. On ne peut pas faire une présidentielle en étant flou.»

5 FÉVRIER 2017

«J'ai lu avec beaucoup de soin le discours (à Lyon, ndlr) d'Emmanuel Macron, mais je n'y ai pas trouvé beaucoup de substance». (RTL)

2 FÉVRIER 2017

«Est-ce que la France (...) se rallie à ce que j'appelle l'hypercapitalisme qui domine le monde ?» (KTO TV)

31 JANVIER 2017

«Pour les principaux soutiens souterrains d'Emmanuel Macron, si je comprends bien, il s'agit de conforter l'ordre établi, en ralliant la France aux pratiques du capitalisme mondialisé». (L'EXPRESS)

21 SEPTEMBRE 2016

«Macron est le principal responsable de la politique économique suivie par Hollande. Pour quel résultat ?» (FRANCEINFO)

11 SEPTEMBRE 2016

«Je ne me reconnais pas dans ce qu'Emmanuel Macron incarne. Son projet de société est proche de celui défendu par Nicolas Sarkozy en 2007». (TWITTER)

7 SEPTEMBRE 2016

«Ca ne marchera pas (...). Derrière cet hologramme, il y a une tentative, qui a déjà été faite plusieurs fois, de très grands intérêts financiers et autres qui ne se contentent plus d'avoir le pouvoir économique, ils veulent avoir le pouvoir politique (...) ! C'est un discours simpliste qui n'honore pas celui qui l'émet, parce qu'insulter les autres, les attaquer, ça ne vaut pas projet». (BFM TV)

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