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En visite à Aubervilliers, Hollande juge les violences urbaines inacceptables

Le président a affirmé qu'il «refuserait toutes les provocation».[STEPHANE DE SAKUTIN / POOL / AFP]

En visite à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) ce mardi 14 février, le président François Hollande a jugé inacceptable «qu'il y ait de la casse» dans les banlieues dans le sillage de l'affaire Théo. 

Officiellement, le déplacement du chef de l’Etat était consacré à l’emploi des jeunes mais la visite a également être marquée par les violences urbaines qui se sont multipliées ces derniers jours. «Il faut que la justice passe», a souligné François Hollande en marge de la visite. Et de poursuivre : «On ne peut pas accepter, à cause d'un drame que j'ai moi-même dénoncé, qu'il y ait de la casse». Le président a également affirmé qu'il «refuserait toutes les provocation». 

Nouveaux incidents

Ces déclarations surviennent alors que la nuit de lundi à mardi a été de nouveau marquée par des incidents dans plusieurs villes de Seine-Saint-Denis, où douze personnes ont été interpellées. A Goussainville (Val-d’Oise), un passant a été légèrement blessé par des «débris de cocktail Molotov» alors qu’une quarantaine de jeunes affrontait les forces de l’ordre. Et à Dijon, deux personnes ont été interpellées en marge d’une manifestation de soutien à Théo.

A lire aussi : Aulnay-sous-Bois : une vague de soutiens pour Théo

Ce jeune homme de 22 ans est toujours hospitalisé après avoir été grièvement blessé lors de son interpellation par des policiers le 2 février dernier à Aulnay-sous-Bois. Les quatre fonctionnaires ont été mis en examen pour violences volontaires en réunion, et l’un d’entre eux est également accusé de viol. Selon Théo, ce dernier lui aurait enfoncé «volontairement» sa matraque dans l’anus. La semaine dernière, le jeune homme avait reçu la visite du président François Hollande

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