Un commissaire de l’Essonne a été victime mercredi 1er février d’un tir de pistolet électrique déclenché involontairement par l’un de ses hommes. Les faits sont survenus juste avant une opération menée sur un campement de gens du voyage.
C’est un policier, en charge de répertorier les armes quittant le commissariat, qui a été l’auteur de cette bévue monumentale. Au moment de retourner le taser pour noter son numéro de service, il l’a actionné sans le vouloir. Les dards sont alors venus se loger directement dans la jambe de son supérieur.
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Ce dernier a été légèrement blessé et conduit par précaution à l’hôpital. «Je vais bien, le taser aussi. L’objet a été placé sous scellés en attendant la suite de l’enquête», a raconté avec humour le commissaire au Parisien. Cet incident n’a pas perturbé le travail des policiers qui sont parvenus à sécuriser les abords du campement de gens du voyage venus s’installer illégalement sur la commune.
En septembre 2013, un gendarme avait déjà été victime d’un tir de taser mais dans des circonstances bien différentes. Pour maîtriser un ivrogne menaçant, il s’était résolu à faire usage de son arme mais s’était rendu compte au dernier moment qu’un enfant s’était placé dans sa ligne de mire. Le militaire avait alors placé sa main devant le canon de l’arme, afin de dévier le projectile.