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Besançon : l'étudiante japonaise disparue a certainement été assassinée

Un mandat d'arrêt a été délivré contre son ancien petit ami chilien.[CC / extrabrandt / Pixabay]

«Les éléments de l'enquête sont suffisamment importants pour saisir le juge d'instruction du chef d'assassinat» sur le sort de l'étudiante japonaise disparue début décembre à Besançon, a annoncé mardi la procureure de la ville.

Le mystère demeure dans cette affaire, suivie par de nombreux médias nippons. Narumi Kurosaki, 21 ans, aurait donc été assassinée, selon la procureure, qui tenait ce mardi une conférence de presse. «Le suicide, la disparition volontaire sont clairement exclus par les éléments de l'enquête et par les témoignages».

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Pourtant, le corps de la jeune femme qui étudiait en France depuis août 2016 n'a pas été retrouvé. La jeune femme aurait été tué dans la nuit du 4 au 5 décembre. Les enquêteurs disposeraient d'éléments (vidéosurveillance, données téléphoniques et témoignages) permettant de l'affirmer. Dans la nuit supposée du meurtre, plusieurs voisins de l'étudiante ont entendu une femme crier dans la cité universitaire. Par ailleurs, de tâches de sang ont été découvertes sur le perron de la résidence.

Un mandat d'arrêt a été délivré contre son ancien petit ami chilien qui s'est probablement enfui dans son pays. La procureure a évoqué sa «personnalité envahissante et inquiétante» et relevé que l'enquête avait établi que celui-ci était en France et présent à Besançon au moment de la disparition. L'enquête a été confiée à deux juges d'instruction. 

 

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