Un Toulousain a eu la mauvaise surprise de voir la batterie de sa cigarette électronique exploser dans la poche de son manteau vendredi 29 octobre. Il a subi des brûlures au second degré dans le dos.
Alors qu’Amine Britel se trouvait devant une discothèque dont il est le gérant, il a subi une drôle de mésaventure puisque, comme le montrent les images diffusées par La Dépêche du Midi, des étincelles ont commencé à jaillir de la poche de son manteau. Rapidement, le vêtement a pris feu.
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«La douleur est venue après»
«Tout à coup, j’ai entendu comme un bruit de feu de Bengale, mais en dix fois plus puissant. Et après le choc de l’explosion, je me suis rendu compte que j’avais pris feu», raconte Amine à la Dépêche du Midi. Paniqué, il tente dans un premier temps d’éteindre les flammes, avant de sortir la batterie de sa poche. «Je ne comprenais vraiment pas ce qui m’arrivait. La douleur est venue après», de souvient-il. Au sol, la batterie continue de faire des étincelles pendant que les vigiles de la discothèque aident Amine à éteindre sa veste.
«Brûlé au second degré»
«J’ai été brûlé au second degré sur le ventre et la doudoune a fondu sur mon doigt quand j’ai essayé de l’éteindre. Heureusement que je portais un t-shirt en coton en dessous et pas du synthétique. Et heureusement que la batterie n’était pas dans mon jean».
Amine souhaite déposer plainte contre les fabricants chinois de la batterie, même s’il doute de l’utilité de la démarche : «Qu’est-ce que vous voulez faire ? C’est une boîte chinoise». Il envisage cependant de se rapprocher d’une première victime toulousaine, qui avait été gravement blessée dans des circonstances similaires fin septembre.