Manuel Valls a jugé lundi qu'il «faudrait au moins doubler les capacités de prise en charge» des personnes radicalisées «d'ici à la fin de 2017» car ces dispositifs «réduisent les risques de passage à l'acte» terroriste.
«Il faudra au moins doubler les capacités de prise en charge d'ici à la fin 2017. Il faudra diversifier les modalités de prise en charge, territoire par territoire et soutenir les acteurs qui s'investissent dans ce champ d'action», a déclaré le Premier ministre à Paris à l'occasion des «Rencontres nationales» contre la radicalisation.
A lire aussi : Le père du jihadiste Rachid Kassim arrêté
«En deux ans et demi, 12.000 personnes ont été signalées pour radicalisation, permettant alors à nos services de renseignement de procéder à des vérifications systématiques pour recouper ces informations - confirmées dans environ 70 % des cas. En parallèle de l'activité de surveillance et de l'action judiciaire, qui sont bien évidemment déterminantes, nous avons travaillé à une meilleure prise en charge sociale, éducative, psychologique ou psychiatrique», a-t-il insisté.