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Ces défauts de trop au bureau

Être raleur au bureau ne serait perçu comme un défaut que par 6% des sondés Être raleur au bureau ne serait perçu comme un défaut que par 6% des sondés[©SUPERSTOCK/SIPA]

La vie de bureau n’est pas un long fleuve tranquille, surtout quand nos collègues nous tapent sur les nerfs.

A l’occasion de la Fête des entreprises, jeudi, un sondage exclusif de l’institut CSA pour Direct Matin se penche sur ces défauts que les Français ne supportent pas au boulot. En tête du classement, le manque d’hygiène : 29 % des Français admettent ainsi ne pas supporter un confrère «sale ou malodorant». 

L’hygiène pire que les fainéants

Ce sont les femmes, à hauteur de 33 % et les 50-64 ans (35 %) qui se déclarent plus gênées que la moyenne par ce défaut. Jérémie Piquandet, expert au pôle society de CSA, n’est pas surpris par ces résultats : «La question de l’hygiène devient importante dès lors que l’on partage un open space sur son lieu de travail : on est dans la proximité et la promiscuité, bien plus qu’auparavant.» Autre défaut cité en tête, la fainéantise, pointée du doigt par 25 % des sondés, qui arrive en deuxième place. Et ce sont les jeunes actifs – entre 25 et 34 ans – qui rejettent le plus les fainéants. Ils sont ainsi 32 % à ne pas supporter un tire-au-flanc au travail. Cette population active, «plus motivée et investie, considère qu’un paresseux ralentira l’équipe par son manque d’investissement», explique  Jérémie Piquandet. 

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L’impact de la vie en open space

Au troisième rang des défauts rédhibitoires : le fayotage (18 %), défaut qui dérange en majorité… les hommes. Ils sont même 21 % à le pointer comme le pire dans le monde de l’entreprise. En revanche, les 18-24 ans se montrent assez tolérants, puisque seulement 11 % d’entre eux le citent en premier. Loin derrière ce trio de tête, d’autres tares sont citées, mais dans une proportion bien moindre. On retrouve par exemple le fait d’être indiscret, qui n’est cité que dans 7 % des cas. Etre bruyant, bavard, ou même râleur gêne moins de 10 % des personnes interrogées. Ici encore, c’est la vie en open space qui a eu un impact : «Les salariés sont dans l’échange dans le versant professionnel, mais aussi du côté privé : l’équipe devient un collectif avec ses moments de partage», résume Jérémie Piquandet.

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