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Essonne : quatre policiers blessés par des cocktails Molotov

Les deux véhicules de police attaqués à Viry-Châtillon.[Thomas SAMSON / AFP]

Quatre policiers ont été blessés, dont deux «sérieusement» par une dizaine de personnes qui ont lancé sur leurs véhicules des cocktails Molotov, samedi 8 octobre, à Viry-Châtillon (Essonne) selon une source policière.

Le président François Hollande s'est exprimé en fin d'après-midi et a dénoncé un acte «inqualifiable et intolérable» appelant à ce que les auteurs soient «condamnés à une peine à la mesure de la gravité de leur acte». Le Premier ministre Manuel Valls a également condamné cette agression, jugeant que «des actes aussi intolérables appellent des sanctions exemplaires». 

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Les faits se sont déroulés un peu avant 15 h dans la cité de la Grande Borne : «L'équipage qui se trouvait dans un véhicule de police était chargé de la surveillance d'une caméra vidéo près d'un feu rouge à Viry-Châtillon. Une dizaine d'individus s'en sont pris à eux avec des jets de cocktails Molotov. On a deux policiers sérieusement blessés. Ils souffrent d'importantes brûlures et ont été conduits dans un hôpital parisien», a précisé la source policière.

«Des actes d'une extrême gravité»

D'autres policiers arrivés en renfort dans une deuxième voiture «ont essuyé eux aussi des jets de cocktails Molotov», a poursuivi la source policière. Ils ont été «légèrement blessés et très choqués, et évacués vers un centre hospitalier». Les deux voitures de police ont été incendiées et détruites.

Ces violences sont survenues à un feu rouge qui a été longtemps le théâtre de vols à la portière avec violence. Pour lutter contre cela, la mairie a fait installer une caméra de vidéosurveillance il y a plus d'un an. «On a affaire à des assassins mais nous travaillons de concert avec l'État. Cette attaque va accélérer les choses. La prochaine étape, c'est d'aller à l'intérieur de la Grande Borne pour faire cesser tous ces trafics car c'est bien ça que la caméra dérange», a déclaré le maire Jean-Marie Vilain (UDI).

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a réagit à cette attaque dans un communiqué en condamnant des «actes d'une extrême gravité.»

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