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Braquage de Kim Kardashian : un coup des Pink Panthers ?

Goran Drazic, membre des Pink Panthers, a été condamné à 10 ans de prison par la justice française en 2008.[JEAN-PIERRE CLATOT / AFP]

Alors que les cinq malfaiteurs ayant participé à Paris au braquage de Kim Kardashian restent en fuite, la presse anglo-saxonne avance qu’ils pourraient faire partie du gang des Pink Panthers.

Si les médias américains et britanniques, comme le Time, ont procédé au rapprochement entre le vol de bijoux de Kim-K et le gang tentaculaire, c’est en grande partie en raison des similitudes constatées entre les deux dossiers : rapidité d’exécution, présence d’éclaireurs, et surtout, nature du butin recherché. A savoir, des bijoux de grande valeur.

Les Pink Panthers, auxquels on impute environ 350 braquages dans le monde, regroupent de façon informelle plusieurs dizaines de braqueurs, originaires d’ex-Yougoslavie. Depuis les années 2000, ils ont pris l’habitude de sillonner les quatre coins du globe pour y commettre de spectaculaires hold-up nécessitant une organisation pointilleuse, en déjouant les dispositifs de surveillance des polices du monde entier. De quoi écœurer les services d’Interpol, qui n'ont procédé qu'à une poignée d’interpellations en une quinzaine d’années d’enquête, à l'image de celle de Goran Drazic, condamné à 10 ans de prison par la justice française en 2008. A tel point qu'Interpol a décidé récemment de fermer l'enquête. 

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Un surnom donné par Scotland Yard

Les Pink Panthers doivent leur surnom, emprunté au célèbre personnage de fiction, à Scotland Yard. Comme dans le film, les policiers britanniques retrouvent lors de perquisitions effectuées en mai 2003 après le braquage de la bijouterie Graff de Londres, une bague en or sertie d’un diamant bleu dans un pot de crème hydratante. Le mythe est né.

Le mode opératoire étant désormais rôdé, les Pink Panthers décident alors de multiplier les attaques éclair. Le 10 mars 2004, cinq braqueurs mettent la main sur 25 millions d’euros de bijoux à Tokyo puis s’enfuient à vélo. Le gang récidive le 30 août 2005 à Saint-Tropez. C’est cette fois la bijouterie Julian qui est ciblée avec un butin estimé à deux millions d’euros.

A ce braquage succèderont de nombreuses autres opérations spectaculaires du même type, comme à Dubaï (11 millions de dollars en 2007), Londres (10 millions de livres en 2007), ou encore plus récemment à l'hôtel Carlton de Cannes en 2013 :123 millions d'euros de bijoux subtilisés lors de l'exposition «diamants extraordinaires». Tous ces braquages ont été attribués aux Pink Panthers, sans que les auteurs des méfaits soient jamais retrouvés. 

 

 

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