Jacques Chirac a frôlé la mort dimanche 18 septembre. Rapatrié en urgence du Maroc, les médecins de la Pitié-Salpêtrière (Paris) ont dû lui retirer de l'eau dans les poumons.
Dans les heures qui ont suivi son admission dans l'établissement de santé, son était été jugé «très préoccupant», rapporte le Journal du Dimanche. Seule une poignée de proches ont pu entrer dans sa chambre durant ce dimanche critique. «Chez un individu en pleine forme, on sait très bien traiter une infection pulmonaire», a confié un médecin au quotidien, «mais chez une personne de 83 ans, affaiblie, les trois jours qui suivent une intervention sont toujours déterminants.»
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Depuis son AVC de septembre 2005, la santé de Jacques Chirac est déclinante. Ses problèmes neurologiques ont entraîné des complications rénales qui lui ont valu, en 2015, l'ablation d'un rein, déjà à la Pitié Salpêtrière à Paris. Puis des complications motrices (il ne marche plus depuis un an) nécessitant désormais des soins constants et une présence médicale nuit et jour à ses côtés.
L'ancienne ministre Christine Boutin avait tweeté mercredi à midi : «Mort de #Chirac». La famille de ce dernier a réagi vigoureusement, appelant au respect de sa «tranquilité» et la ministre depuis effacé son tweet.