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Affaire Dupont de Ligonnès : un livre révèle des éléments exclusifs

Anne-Sophie Martin met notamment en avant des documents récupérés par les enquêteurs et jamais rendus public depuis.[AFP]

La journaliste Anne-Sophie Martin révèle dans son livre Le Disparu de nouveaux éléments sur l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès, tueur présumé de sa femme et ses quatre enfants à Nantes en avril 2011, et qui a disparu depuis les faits.

Anne-Sophie Martin met notamment en avant des documents récupérés par les enquêteurs et jamais rendus publics depuis. C’est le cas par exemple de ce mail envoyé par Xavier Dupont de Ligonnès à ses deux meilleures amies en juillet 2010. «Je suis fin août, début septembre au pied du mur avec une décision définitive à prendre : suicide seul ou collectif...», explique-t-il.

A la lecture des bonnes feuilles du «Disparu», on découvre la correspondance épistolaire qu’entretient Xavier Dupont de Ligonnès avec sa maîtresse à qui il demande en permanence de lui prêter de l’argent. Ou encore ses lettres remplies d’égocentrisme adressées à sa femme ou son fils aîné.

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Une semaine entre la mort de la famille et le départ de Ligonnès

Autre élément  : une semaine se serait écoulée entre la mort des cinq membres de la famille De Ligonnès et le départ de leur père. Durant cette période, ce dernier a notamment écrit à une douzaine de proches pour leur expliquer un départ précipité aux Etats-Unis au service de la DEA, la police des stupéfiants américaine, pour «faire tomber un réseau de trafiquants», écrit-il.

Au directeur du lycée d’Arthur, il explique avoir été muté «de toute urgence en Australie». Pour dissiper les doutes, Xavier Dupont de Ligonnès a répondu aux textos et mails à la place de ses enfants et de sa femme. Glaçant. Sa perversité l’a même poussé à rédiger la lettre de démission de sa femme en prétextant une mutation.

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Un courrier envoyé à sa maîtresse

Le contenu d’un nouveau courriel interpelle et ne semble faire aucun doute sur la culpabilité du principal suspect. «Inutile de s'occuper des gravats et autres bazars entassés sous la terrasse, c'était là quand nous sommes arrivés», écrit Dupont de Ligonnès à sa famille et des amis qu’il charge de vendre sa maison. C'est bien sous cette terrasse qu’ont été retrouvés les corps de sa femme, de ses quatre enfants, et de leurs deux labradors.

Il y a enfin cet ultime courrier envoyé début avril à sa maîtresse qui prend des allures de déclaration prémonitoire. «Personne ne pourra me retrouver», lui dit-il.

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