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Une mère de famille interdite de piscine à cause d'un paréo

Le règlement intérieur de la piscine de Vence n'interdisait pas le paréo (illustration). [PHILIPPE DESMAZES / AFP]

Dans le contexte du débat sur le burkini, l'affaire rencontre un écho inattendu. Une mère de famille a été sortie de l'eau par les maîtres-nageurs de la piscine municipale «Jean-Maret» de Vence parce qu'elle portait un paréo.

La femme âgée de 36 ans portait par ailleurs un maillot de bain deux pièces, mais avait décidé de conserver un paréo en lycra pour sa baigner car elle faisait des complexes sur son apparence physique après avoir accouché de trois enfants. Les maître-nageurs lui on ainsi demandé de sortir de l'eau, mais le ton est rapidement monté. A tel point que des policiers municipaux ont été appellés pout intervenir.

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Une tenue de bain «adéquate et décente» exigée

Interrogé par la suite, le maire de Vence, Loïc Dombreval, a estimé que le paréo, même s'il est en lycra, «n'est pas un vêtement de bain traditionnel», et que le règlement intérieur de la piscine exige uen tenue de bain «adéquate et décente». Mais comme le souligne Nice-Matin, le règlement s'appliquant aux piscines de la ville de Vence, s'il liste les vêtements interdits (boxers, shorts, pantalons coupés, bermudas, sous-vêtements), ne mentionne pas les paréo, et encore moins ceux en lycra. 

«Si le règlement en question présente des failles, nous y répondrons, a commenté Loïc Dombreval. Nous sommes attachés au vivre ensemble et à un règlement intérieur respecté par tous, surtout dans le contexte difficile que nous connaissons». Reste la question de savoir si les maîtres-nageurs et les policiers se seraient montrés aussi soucieux du règlement sans la polémique actuelle sur le burkini. 

 

 

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