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Attentats de Paris : les deux hommes arrêtés en Autriche mis en examen

Les deux suspects arrêtés en Autriche avaient débarqué sur l'île grecque de Leros le 3 octobre.[MIGUEL MEDINA / AFP]

Entrés en Europe avec de faux passeports, deux migrants sont tous les deux soupçonnés d'avoir voulu participer aux attentats de Paris de novembre dernier. Ils ont été remis aux autorités françaises ce vendredi puis mis en examen et écroués

La justice autrichienne a annoncé avoir remis à la France deux hommes soupçonnés d'avoir voulu participer aux attentats de Paris du 13 novembre et qui avaient été arrêtés dans un centre de réfugiés en Autriche en décembre. «Les deux hommes ont quitté le territoire autrichien», a indiqué le parquet de Salzbourg dans un communiqué à propos d'un Algérien de 29 ans et d'un Pakistanais de 35 ans qui faisaient l'objet d'un mandat d'arrêt européen émis par la France. Ils ont été mis en examen dans la soirée.

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Les deux suspects arrêtés en Autriche avaient débarqué sur l'île grecque de Leros le 3 octobre, en se glissant parmi le flux des réfugiés syriens, en même temps que les deux Irakiens, non identifiés, qui se sont fait exploser près du Stade de France à Saint-Denis le soir du 13 novembre. À leur arrivée à Leros, les futurs kamikazes du stade avaient franchi les contrôles sans problème, mais la police grecque avait découvert que les passeports d'Haddadi et d'Usman étaient des faux et les avaient placés en détention. 

Membres de Daesh et Al-Qaïda

Ils avaient été incarcérés jusqu'au 28 octobre, puis avaient gagné l'Autriche où ils étaient hébergés dans un centre d'accueil pour demandeurs d'asile jusqu'à leur arrestation, le 10 décembre. Adel Haddadi, le suspect algérien aurait rejoint Daesh en février 2015, et le Pakistanais Mohamad Usman est décrit comme un artificier pour deux groupes djihadistes pakistanais réputés proches d'Al-Qaïda.

Le 18 décembre, la police autrichienne avait par ailleurs arrêté, toujours à Salzbourg, un Marocain âgé de 25 ans ainsi qu'un second Algérien, âgé de 40 ans, soupçonnés d'être en «contact étroit» avec les deux hommes transférés en France. Concernant ces derniers, les «investigations se poursuivent et n'ont pas encore abouti», précise le parquet de Salzbourg dans son communiqué.

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