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Moussa, l'humanitaire français, autorisé à rentrer chez lui

Après huit mois passés ici je suis encore debout et grâce à vous», a-t-il déclaré. [Capture d'écran]

Les charges retenues contre lui ayant été abandonnées, l’humanitaire Moussa Ibn Yacoub, parti au Bangladesh pour l’ONG Baraka City puis emprisonné pour «activités suspectes», a été autorisé à rentrer chez lui.

Dans une vidéo publiée sur son groupe de soutien, celui qui a été retenu pendant soixante-dix jours puis placé en liberté conditionnelle avec interdiction de quitter le territoire, a tenu, «énormément ému», à remercier ses soutiens. «Après huit mois passés ici, je suis encore debout et grâce à vous», a-t-il déclaré avant de leur donner rendez-vous en France pour «continuer à œuvrer pour les démunis».

Moussa avait été arrêté le 19 décembre dernier au Bangladesh alors qu’il visitait un camp de réfugiés Rohingyas. C’est son nom d’usage musulman, adopté lors de sa conversion à l'islam, qui avait attiré l’attention de la police, celui-ci différant du patronyme figurant sur ses papiers d’identité officiels, Maxime Puemo Tchantchuing.

Mobilisation sur les réseaux sociaux

Son sort avait suscité une grande mobilisation sur les réseaux sociaux, et notamment sur Twitter, sous le hashtag #FreeMoussa. Son portrait avait même été affiché sur le fronton de la mairie de Montreuil (Seine-Saint-Denis), d’où il est originaire. «En abandonnant les charges retenues contre lui, les autorités bangladaises ont reconnu son innocence. Moussa est désormais libre de retourner auprès de sa famille, de ses proches, de ses amis et de reprendre le cours de sa vie», se réjouit le maire de Montreuil, Patrice Bessac, dans un communiqué.

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