A l'occasion d'une conférence de presse au cours de la nuit, François Hollande a annoncé le déclenchement du plan blanc, suite à l'attentat de Nice qui a fait plus de 80 morts. Ce dispositif, qui mobilise les hôpitaux niçois, permet d'accroître l'efficacité des services en cas de crise exceptionnelle.
A quoi sert-il ?
Le plan blanc, qui existe depuis 2004, n'a pas de vocation sécuritaire mais sanitaire : il permet de maximiser la qualité des soins de santé donnés aux victimes lors d'un événement grave. Les hôpitaux s'y préparent en amont. Concrètement, il rassemble «tout un arsenal de dispositions à activer», explique le ministère de la santé dans une note de recommandations.
Quelles formes a-t-il pris à Nice ?
L'activation a eu plusieurs effets à Nice : les personnels médicaux supplémentaires ont été appelés, les soins non-urgents déprogrammés, la coordination entre services maximisée. Dans la nuit, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a assuré que «ce plan a bien fonctionné», ayant permis aux victimes d'être «orientées vers les hôpitaux qui étaient en pleine mesure de les accueillir».
Deux numéros de téléphone ont également été mis en place. Un premier est destiné aux familles : le 04.93.72.22.22. doit aider à retrouver un proche ou apporter du soutien aux Niçois. Le second, le 01.43.17.56.46., géré par le Quai d'Orsay, est destiné à «l'information du public», précise le Ministère de l'Intérieur.
#Nice 2 numéros de téléphone dédiés : 01 43 17 56 46 pour l'information du public et 04 93 72 22 22 pr les proches des victimes #Nice06
— Ministère Intérieur (@Place_Beauvau) 15 juillet 2016