Après l'attentat commis à Nice jeudi soir, le président François Hollande a déclaré vouloir faire appel à la réserve opérationnelle pour sécuriser le pays. De quoi s'agit-il ?
La réserve opérationnelle est constituée de citoyens français, qui ont ou non une expérience militaire. Ces hommes et ces femmes, qui ont signé un contrat dont la durée va de 1 à 5 ans, reçoivent une formation et un entraînement, notamment au tir, dans le but de pouvoir renforcer les forces armées quelques dizaines de jours par an, en cas de besoin. C'est cette force à laquelle François Hollande a fait appel.
Qu'importe leur métier dans le civil, ces réservistes opérationnels sont appelés pour servir en opération ou en soutien. Ils peuvent intervenir en France, comme cela va être le cas après l'attentat de Nice, mais aussi à l'étranger, dans le cadre d'opérations extérieures. Leur aide permet de faire face à un pic d'activité des forces françaises face au terrorisme - comme actuellement - mais aussi lors de catastrophes naturelles. Ils ont, quel que soit le contexte, les mêmes missions que les militaires en activité.
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Apporter un "plus"
Par ailleurs, si les réservistes viennent en soutien des forces déjà présentes, ils peuvent aussi apporter un "plus" de par leur spécialité dans le civil : environnement, architecture, communication, armements…
Pour apparternir à cette réserve, chaque personne est volontaire et âgée d'au moins 17 ans. Elle ne doit pas avoir été condamnée à la perte de ses droits civiques, à l’interdiction d’exercer un emploi public, à une peine criminelle, ou à la perte de son grade dans l'armée. Au total, 28.000 Français la compose, un chiffre que le gouvernement souhaite voir passer à 40.000.