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Najat Vallaud-Belkacem souhaite «toiletter» le bac

La ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem souhaite réformer le bac.[STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

La ministre de l’Éducation nationale a dévoilé ce mardi 12 juillet les mesures prévues pour l’enseignement général et supérieur. 

Quelques jours après l’annonce des résultats du bac, qui a vu un nouveau record d’admission (85,5%), la ministre de l’Éducation Nationale a profité d’un entretien avec le journal «Les Échos» pour dévoiler ses projets pour cette épreuve qui «reste un rite initiatique très important en France». Elle souhaite pourtant «faire un jour le toilettage du bac». 

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«Moins d’options, moins d’épreuves»

La ministre de l’Éducation nationale souhaite notamment la présence de «moins d’options, moins d’épreuves», et l’aménagement d’un «calendrier plus équilibré». «C’est une réflexion qu’il faudra aborder quand on aura terminé le bilan de la réforme du lycée de 2010», explique Najat Vallaud-Belkacem.

La principale annonce concerne pourtant le budget 2017 de l’Éducation, qui sera revalorisé à hauteur de trois milliards d’euros. Un budget «à la hauteur des ambitions que nous avons pour la jeunesse». Un effort qui s’inscrit dans la volonté du gouvernement de replacer l’enseignement au centre de sa politique. La ministre précise par ailleurs que «l’Éducation est ainsi redevenue depuis 2015 le premier budget de la nation, devant les intérêts de la dette».

La promesse des 60.000 créations de postes tenue

Concernant la promesse de François Hollande de créer 60.000 postes durant son quinquennat, la ministre assure qu’elle sera tenue : «L’objectif initial de 54.000 créés sera atteint, comme ceux de 5.000 postes dans le supérieur et 1.000 dans l’enseignement agricole». 

Enfin, concernant le système Admission Post-Bac (APB), critiqué pour son opacité, Najat Vallaud-Belkacem estime qu’il a «permis de simplifier les démarches et de les rendre plus transparentes». Elle assure pourtant avoir «demandé aux inspections générales un audit poussé du dispositif et de sa maîtrise d’œuvre». Un audit qui pourrait «conduire au cahier des charges d’un nouvel APB pour les années à venir».

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