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Les faits reprochés à Bernard Preynat déclarés non prescrits

Un membre de l'association "La Parole Liberee" Francois Devaux (gauche) répond à la presse le 10 juin 2016 après que la cour d'appel de Lyon a décidé de ne pas prescrire les abus sexuels reprochés au prêtre lyonnais Bernard Preynat [JEFF PACHOUD / AFP] Un membre de l'association "La Parole Liberee" Francois Devaux (gauche) répond à la presse le 10 juin 2016 après que la cour d'appel de Lyon a décidé de ne pas prescrire les abus sexuels reprochés au prêtre lyonnais Bernard Preynat [JEFF PACHOUD / AFP]

Les abus sexuels reprochés au prêtre lyonnais Bernard Preynat il y a plus de 25 ans ne sont pas prescrits, ont décidé vendredi les magistrats de la cour d'appel de Lyon.

Les magistrats ont ainsi suivi le parquet général qui avait requis le 20 mai la non-prescription des faits reprochés à ce religieux mis en examen fin janvier. Selon la défense du cardinal Philippe Barbarin, que des victimes accusent d'avoir caché les agissements du père Preynat à la justice dans le cadre d'une procédure connexe, la prescription aurait pu faire tomber les poursuites à l'encontre du primat des Gaules.

Bernard Preynat a été mis en examen le 27 janvier pour des agressions sexuelles commises sur des scouts de la région lyonnaise entre 1986 et 1991. Quatre plaintes ont été retenues à son encontre, le juge d'instruction ayant déjà estimé, dans une ordonnance rendue fin mars, qu'elles étaient non-prescrites. Son avocat, Me Frédéric Doyez, avait fait appel de cette décision devant la chambre de l'instruction. L'enjeu était de déterminer le bien-fondé des poursuites pénales à l'encontre du religieux qui a reconnu les agressions sexuelles.

"C'est la deuxième juridiction qui vient d'expliquer que d'une part, le point de départ de la prescription est bien la date de la majorité des victimes ; et deuxièmement que les victimes ont pu bénéficier de l'allongement des délais en raison de la succession des lois de prescription dans le temps", a expliqué l'avocate d'une des victimes, Me Nadia Debbache.

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