Après 2003, le lundi de Pentecôte est devenu une journée de solidarité. Mais depuis 2008, il est redevenu un jour ferié classique.
Face à la mort prématurée de 15 000 personnes en 2003, lors de la canicule, le gouvernement choisit de sacrifier un jour férié pour financer une Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Au total, cette journée rapporte à l'Etat plus de 3 milliards d'euros par an.
Les autorités choisissent ce jour-là car le lundi de Pentecôte n'est pas une fête religieuse, contrairement au dimanche, et ne tombe donc jamais un week-end. Par conséquent, faire travailler les salariés un lundi de Pentecôte permet des ressources constantes.
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Mais, face aux nombreuses critiques, la journée a été réformée, en 2008. Depuis, les employeurs sont libres de choisir le jour qui sera travaillé. Certaines entreprises optent ainsi pour la suppression d'un jour de congé ou de RTT, alors que d'autres offrent la journée à leurs salariés. Tout dépend donc de la société dans laquelle l'employé travaille.
Selon une étude du groupe Ranstad, citée par Le Monde, l'économie chute en moyenne de 70 % le lundi de Pentecôte, avec des situations très différentes en fonction des secteurs. Ainsi, alors que l'industrie est quasiment à l'arrêt, les services et les commerces fonctionnent normalement.