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Bernard Cazeneuve à Rennes : «il n'y a pas de droit de casser»

Bernard Cazeneuve est venu apporter son soutien aux forces de l'ordre, dimanche 15 mai, à Rennes.[VALERY HACHE / AFP]

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve s'est rendu à Rennes, ce dimanche matin, pour apporter son soutien aux forces de l'ordre confrontées depuis plusieurs semaines à des manifestations parfois violentes. «Si le droit de manifester est sacré, il n' y a pas de droit de casser», a déclaré le ministre qui a rencontré gendarmes et policiers mobilisés pendant les manifestations contre le projet de loi Travail.

A cette occasion, le ministre, accompagné de la maire PS de Rennes, Nathalie Appéré, a exprimé son «immense gratitude» et sa «reconnaissance» aux forces de l'ordre. Bernard Cazeneuve a également affirmé sa volonté de s'attaquer à ces «groupes d'une extrême violence» en faisant référence aux casseurs qui sévissent en marge des manifestations contre la loi Travail. Le locataire de la Place Beauveau a jugé les violences perpétrées «intolérables» et «cela ne sera pas toléré» a-t-il souligné.  

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Parlant une nouvelle fois de «fermeté totale», le ministre a annoncé que depuis deux mois, 1 300 interpellations avaient été réalisées dans le cadre de ces manifestations, 819 personnes ont été placées en garde à vue et 51 condamnations ont été prononcées en comparution immédiate. «D'autres condamnations vont être prononcées», a-t-il prévenu. Un devoir de fermeté qui répond toiutefois à une exigence d'exemplarité de la part de la police. «Face aux manquements, je serai intraitable», a indiqué le ministre de l'Intérieur. 

Nouveaux incidents samedi soir

«Je vous demande d'être irréprochable», a lancé ce dernier aux policiers. De nouveaux incidents ont eu lieu samedi soir, à Rennes, place Sainte-Anne, entre la police et un groupe d'une centaine de jeunes. Déjà, dans l'après-midi, les forces de l'ordre avaient empêché un rassemblement de plusieurs centaines de personnes dont l'intention était de défiler dans le centre-ville pour dénoncer «les violences policières».

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