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Vidéo : une élue fait du rap en plein conseil municipal

Sabria Bouallaga lors du conseil municipal de Montpellier, le 28 avril dernier.[Capture d'écran vidéo]

Ancienne adjointe au maire de Montpellier, Sabria Bouallaga a été exclue de la majorité municipale il y a un an. Pour fêter ce triste anniversaire, elle s'est fendue d'un rap en plein conseil municipal.

Ce show improbable a eu lieu ce 28 avril à la mairie de Montpellier, où étaient rassemblés les élus municipaux. Sabria Bouallaga, 36 ans, a pris la parole pour s'adresser directement au maire Divers gauche, Phillippe Saurel. Elle lui a d'abord rappelé qu'elle avait été exclue du conseil municipal en 2015, avant de lui demander avec ironie s'il aimait la musique.

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Le maire répondant par l'affirmative, l'élue municipale a mentionné qu'elle avait fait du rap dans son enfance. Elle s'est ensuite lancée dans un slam de 16 mesures, c'est-à-dire de 16 lignes de texte. «C'est une façon de faire de la politique autrement», a-t-elle justifié.

Sabria Bouallaga égratigne les élus montpelliérains

Dans son texte, Sabria Bouallaga dénonce d'abord son exclusion. Elle qui se qualifie de «grande gueule» estime que l'équipe municipale a voulu sanctionner sa trop grande liberté d'expression. Elle s'attaque ensuite à ses anciens alliés : «Des élus gourmands aux méthodes et aux sourires hypocrites / Les Montpelliérains ont-ils vraiment les élus qu'ils méritent ?». Malgré les protestations, l'élue va jusqu'au bout de sa performance. Toute la scène a été filmée, et visible sur la vidéo ci-dessous à partir de 2 h 25.

Un acte qui divise les internautes

Sur le Web, les réactions à cette intervention originale de Sabria Bouallaga sont plutôt mitigées. Il y a d'un côté ceux qui la félicitent d'avoir osé, de l'autre ceux qui trouvent son action déplacée dans le contexte d'un conseil municipal.

Interrogée sur son acte par Le Parisien, Sabria Bouallaga précise qu'elle a appris le rap avec le groupe La Rumeur, et affirme toujours qu'elle a été exclue du conseil municipal sans explication véritable. Elle conclut enfin que ce genre d'intervention est «peut-être un moyen d'atteindre les quartiers les plus populaires et d'intéresser les jeunes à la politique, même si cela ne doit pas être systématique».

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