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Tout savoir sur les conditions de détention de Salah Abdeslam

Le suspect-clé des attentats du 13 novembre fera l'objet d'une surveillance étroite. [ERIC FEFERBERG / AFP]

Transféré en France mercredi 27 avril, Salah Abdeslam a été mis en examen et placé en détention provisoire à la prison de Fleury-Mérogis, où il sera soumis à des mesures de securité execeptionnelles.

Placé à l’isolement

Comme l’a précisé le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas, Salah Abdeslam fera l’objet de «conditions maximales de sécurité». A ce titre, il sera seul dans sa cellule en quartier d’isolement. Le principal suspect des attentats du 13 novembre n’aura aucun contact avec les autres détenus, que ce soit dans sa cellule ou lors des activités. Le «nombre de ses interlocuteurs pénitentiaires» sera également «strictement limité».

Une surveillance accrue

La cellule de Salah Abdeslam est dotée d’un système de vidéosurveillance, une première en France. «La pérennisation de cette mesure fera l’objet d’une étude complémentaire», précise le ministère dans un communiqué.

En outre, Salah Abdeslam sera étroitement surveillé par une équipe dédiée de «surveillants et personnels formés à l’accompagnement des personnes détenues dangereuses».  Des contrôles quotidiens seront notamment menés dans sa cellule.

Une cellule adaptée pour éviter un suicide

En plus des dispositifs de surveillance adaptés, la prison a préparé la cellule afin d’éviter un éventuel suicide. «Il n’y a pas d’éléments qui permettent de se suspendre, et il ne pourra pas atteindre les barreaux de sa fenêtre», précise à Europe 1 Jean-François Forget, secrétaire général de l’UFAP-UNSA, premier syndicat de l’administration pénitentiaire. Le lit et la table de la cellule seront également scellés, selon l’ancien directeur de la prison interrogé par BFMTV.

En cellule 23h sur 24

Concernant son quotidien, Salah Abdeslam passera le plus clair de son temps dans sa cellule. Il pourra bénéficier, comme le prévoit la loi, d’au moins une heure quotidienne de promenade dans une cour réservée.

Ses contacts extérieurs seront entièrement contrôlés par l’administration de Fleury-Mérogis. «Le magistrat instructeur déterminera avec qui il pourra communiquer et quelles personnes pourront lui rendre visite au parloir», explique le ministère de la Justice. 

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