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L'Etat attendu sur l'écologie

La loi de transition énergétique, adoptée l’an dernier, a fixé comme ­objectif de baisser la part du nucléaire de 75 à 50 % d’ici à 2025. La loi de transition énergétique, adoptée l’an dernier, a fixé comme ­objectif de baisser la part du nucléaire de 75 à 50 % d’ici à 2025.[© MEIGNEUX/SIPA]

La quatrième conférence environnementale s'ouvre ce lundi à Paris. Plusieus dossiers attendent le gouvernement.  

Trois jours après la signature à New York de l’accord de Paris sur le climat, le gouvernement veut montrer qu'il a encore la main verte. Ce rendez-vous est attendu de pied ferme par les ONG et les écologistes, qui souhaitent de véritables engagements, dans le sillage de la COP21. Alors que les questions du prix du carbone, de la gestion des espaces maritimes ou de la qualité de l’eau seront abordées lors des diverses tables rondes, plusieurs dossiers clés reviendront au centre des ­débats.

A commencer par la programmation pluriannuelle de l’énergie, un document censé détailler la part des différentes ressources (nucléaire, ­éolien, solaire…) utilisées par la France pour les prochaines années, dans le but de réduire la consommation et les émissions de gaz à effet de serre. La loi de transition énergétique, adoptée l’an dernier, a fixé comme ­objectif de baisser la part du nucléaire de 75 à 50 % d’ici à 2025. Aussi les associations, comme la Fondation Hulot, poussent l’Etat à «assumer» la fermeture de plusieurs centrales. 

Au­tre sujet épineux, le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), jugé «surdimensionné», selon un récent rapport d’expertise. Il fera l’objet d’un référendum local le 26 juin prochain, mais cela ne devrait pas «clore le débat», ont prévenu les ONG. 

 

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