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Un essai clinique sur les victimes des attentats de Paris

Expérimentée essentiellement au Canada, cette méthode sera lancée prochainement dans une dizaine d’hôpitaux. [FREDERICK FLORIN / AFP]

L’assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) veut tester une thérapie à destination des victimes d’un stress post-traumatique après les attentats de Paris. Le but : diminuer la charge émotionnelle d’un souvenir lié à un traumatisme.

Le procédé est simple et mélange prise de médicaments et psychothérapie. Lors de sa première séance, le patient devra avaler un comprimé de propanol (qui traite l’hypertension et la migraine), une heure avant son entretien avec le thérapeute. Durant celui-ci, il devra coucher sur le papier le récit de son traumatisme.

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Six semaines durant, à mesure d’une séance par semaine, la victime devra, après avoir pris un nouveau cachet, relire son texte. Un processus qui devrait, au bout du compte, permettre au récit de correspondre au mieux au ressenti du patient.

Expérimentée essentiellement au Canada, cette méthode, développée par le professeur Alain Brunet, sera lancée prochainement dans une dizaine d’hôpitaux et de centres franciliens. Les tests seront menés par le professeur Bruno Millet, de la Pitié Salpêtrière (13e arrondissement de Paris). Une centaines de cliniciens ont également été formés pour mener à bien cette mission.

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