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L'Ile-de-France se mobilise pour améliorer la qualité de l'air

Le trafic engendre plus du tiers de la pollution dans la région parisienne. [MIGUEL MEDINA / AFP]

«Actionner tous les leviers pour réduire la pollution.» Voilà la volonté de Valérie Pécresse, la présidente LR de l’Ile-de-France, qui a ouvert ce lundi la conférence régionale sur l’air.

L'élue a ainsi annoncé la création dès cette année d’un fonds dédié à l’amélioration de la qualité de l'air, doté d’un million d’euros. Principaux émetteurs de pollution (35 %), les transports sont également visés. La question de la mise en place d’une écotaxe sur les poids lourds en transit est en effet revenue sur le devant de la scène, après avoir été envisagée par la mairie de Paris puis retoquée par le gouvernement en 2014. Par ailleurs, d’autres initiatives vont continuées à être débattues jusqu’à ce mardi soir. 

Parmi elles, figure notamment le test de nouveaux systèmes de freinage sur les métros, afin de limiter le dégagement de particules nocives. Une enveloppe d’un million d’euros pourrait aussi être consacrée au remplacement des vieilles chaudières à bois, très polluantes. Ces mesures devraient faire partie d’un vaste plan régional, qui sera lancé d’ici à l’été.

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Alors que seize jours de pics de pollution ont été recensés dans la région parisienne l'an dernier, Valérie Pécresse a également annoncé qu’elle déposait un recours administratif contre le ministère de l’Environnement. Face au décret concernant la gestion des pics de pollution publié ce week-end, l'élue des Républicains souhaite en effet que la région soit d’avantage consulté lors du déclenchement des mesures d’urgences lors de ces épisodes.

De son côté, Anne Hidalgo, la maire de Paris, a aussi émis un avis mitigé. Elle s'est réjouie de l'abaissement du seuil d'alerte avant de déclencher les mesures d'urgence de quatre à trois jours de pollution. En revanche, l'édile a regretté que ces trois jours restent consécutifs. "Parfois, le seuil est dépassé un jour, puis redescend, puis remonte. Et donc il ne se passe rien", a déploré Christophe Najdovski, l'adjoint aux transports. Enfin, le déclenchement des mesures n'a pas été rendu automatique, comme le réclamait depuis plusieurs mois Anne Hidalgo.

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