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Salon de l'agriculture : François Hollande, accueilli par des sifflets, s'engage à "tout faire"

Le président François Hollande au Salon de l'agriculture le 21 février 2015 à Paris [STEPHANE DE SAKUTIN / POOL/AFP/Archives] Le président François Hollande au Salon de l'agriculture le 21 février 2015 à Paris [STEPHANE DE SAKUTIN / POOL/AFP/Archives]

Le président François Hollande s'est engagé samedi 27 février à "tout faire" pour aider les agriculteurs en difficulté, à son arrivée au Salon de l'agriculture à Paris. Certains agriculteurs, revêtus de t-shirts noirs marqués "Je suis éleveur je meurs", ont sifflé le président en scandant "Démission !".

Le président est arrivé à 06H46 au Salon de l'agriculture, un événement qui s'ouvre cette année dans un climat de tension, en pleine crise de l'élevage.

 "La colère, je l'entends, je la comprends" a expliqué le président à un agriculteur, alors que sifflets et huées fusaient, sans interrompre sa visite.

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"Si je suis là aujourd'hui c'est pour montrer qu il y a une solidarité nationale", et "on va tout faire" pour aider l'agriculture, car "en défendant l'agriculture je défends toute la nation", avait un peu plus tôt déclaré le président, accueilli à son arrivée par le président de la FNSEA Xavier Beulin, entouré de membres du syndicat drapeaux à la main.

Il a rappelé les mesures prises par le gouvernement, dont la baisse de dix points des cotisations, et souligné qu'au conseil européen du 7 mars, il évoquerait "la crise agricole avec la question de l'embargo russe".

En outre, le président a renouvelé son appel à la responsabilité aux groupes de distribution, dont les négociations tarifaires annuelles avec leurs fournisseurs s'achèvent dans deux jours.

"La grande distribution doit comprendre qu'elle doit faire un effort de solidarité et qu'elle ne doit pas faire la pression (pour qu'ils baissent leurs tarifs, NDLR) sur un certain nombre de producteurs, qui ont été traités dans des conditions qui ne sont pas acceptables", a-t-il lancé.

"Des contrôles doivent se faire, on les fait", a-t-il encore ajouté.

"Vous arrivez dans un contexte difficile. Un contexte de crise profonde. Elle dure", et "il y a beaucoup de désespérance, beaucoup de colère", lui a répondu Xavier Beulin.

 

 

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